A l’issue de la 4e réunion, du 25 au 26 septembre 2012 à Kinshasa (République démocratique du Congo), du Comité ministériel de suivi (CMS) du Plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale (PDCT-AC), la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a annoncé l’organisation, en mars 2013, au siège de la Banque africaine de développement (BAD) d’une table ronde des bailleurs de fonds pour la recherche de financement de ses projets d’intégration régionale en matière de transport.
La mobilisation des partenaires autour cette opération sera confiée à un «champion de la Table ronde ». C’est-à-dire une personnalité que la CEEAC désignera.
Le site de la CEEAC indique qu’en «vue de mieux formuler des propositions argumentées sur le lieu de la table ronde, et sur les personnalités susceptibles d’assumer le rôle de champion de la table ronde, un comité ad’ hoc composé de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale, de la Commission de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac) et de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique, Bureau sous régional de l’Afrique Centrale (CEA/BSR-AC) avec la BDEAC comme observateur, proposera des noms de quelques personnalités ayant marqué la sous-région».
Les noms du Camerounais Thomas Dakayi Kamga (ancien Secrétaire Général de l’Union Douanière et Économique des États de l’Afrique Centrale (UDEAC) aujourd’hui Cemac, du Gabonais, Jean Ping, président de la Commission de l’Union africaine en fin de mandat ou encore d’Olivier Kamitatu Etsu (ancien Ministre du Plan de la République Démocratique du Congo) sont murmurés.
La CEEAC a prévu de construire plusieurs axes routiers reliant les 10 pays membres à savoir l’Angola, le Burundi, le Centrafrique, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, la RD Congo, le Tchad et Sao Tome et Principe.
Les travaux de Kinshasa ont été dirigés par le Président de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC) Michaël Adandé, Président du Comité opérationnel de suivi (COS).