« Aujourd’hui, après plus de 60 ans de production pétrolière au Gabon, moins de 20% des profits pétroliers restent au Gabon. Notre objectif est de faire en sorte que d’ici 5 ans, nous puissions atteindre 30% et d’ici 20 ans, atteindre 35 à 45% », a annoncé Etienne Ngoubou, ministre gabonais du Pétrole, à propos du nouveau code pétrolier gabonais, en préparation.
« Nous voulons renforcer la présence des nationaux au sein de l’industrie pétrolière », a-t-il assuré, rejoignant ainsi les revendications de l’Organisation nationale des employés du pétrole. Pour cela, l’Etat compte essentiellement sur la formation. Il s’agit, selon le ministre, de rendre davantage de Gabonais compétents et non de faire la chasse aux expatriés ou à des partenaires traditionnels, « présents au Gabon depuis plus de 40 ans », a précise le ministre faisant notamment allusion à Total ou à Shell.
Le gouvernement prévoit également de renforcer la présence de capitaux gabonais dans les entreprises étrangères installées au Gabon et particulièrement dans celles du secteur pétrolier.