Une cinquantaine de reporters des médias gabonais et étrangers ont passé trois jours à visiter les différents chantiers dit de « l’émergence » lancés par le gouvernement gabonais depuis l’élection en 2009 d’Ali Bongo Ondimba à la tête du pays.
Le voyage, dont le but était de faire constater à la presse l’évolution des travaux de ces différents chantiers, a conduit les journalistes dans les chantiers de Libreville et ses environs et dans le Haut Ogooué, au sud Est du Gabon.
L’expédition a commencé par une conférence de presse à Libreville du directeur général de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), Henry Ohayon, qui a présenté le Schéma directeur national d’infrastructure (SDNI), un document qui contient les différentes ambitions économiques du pays.
Les journalistes ont ensuite découvert sur maquette le futur stade Omar Bongo qui avait été totalement détruit pour être transformé en complexe sportif, transition toute trouvée pour découvrir une école secondaire logée dans les locaux du stade d’Angondjé, au nord de Libreville, qui va accueillir plus de 2 milles élèves de 6e pour palier le déficit de place dans les établissements secondaires.
Cette année, le Gabon a enregistré 6045 élèves admis au collège sans être sûr de trouver une place dans les établissements du pays.
Selon l’ANGT, le gouvernement gabonais va dans quatre ans construire 330 écoles primaires, 40 nouveaux lycées, 70 écoles de formation et 4 nouvelles universités pour un montant de 500 milliards de F Cfa.
La première journée a également permis aux journalistes de se rendre au CHU d’Angondjé, au nord de Libreville, un établissement moderne doté d’une technologie dit de troisième génération et spécialisé dans le traitement des cancers.
Autres établissements hospitaliers visités, les CHU de Libreville et d’Owendo (périphérique sud de Libreville) qui devraient être livré avant 2014 et qui intègrent l’investissement de 335 milliards de F Cfa destinés à implanter des infrastructures de santé dans le pays.
Sur le plan de l’habitat, le gouvernement compte investir 1420 milliards de F Cfa d’ici 2016 pour la réalisation de 37500 logements sociaux dont les spécimens sont en cours de réalisation dans le nord de Libreville.
La tournée a conduit les hommes de médias, le jour suivant, à s’imprégner de l’évolution des travaux sur le site consacré depuis mars 2010 à l’érection d’une Zone économique spéciale(ZES) à Nkok, à 27 km de Libreville sur la nationale 1.
Avec 62 entreprises déjà propriétaires des titres fonciers sur l’espace industriel de la ZES de NKOK, soit 80% des terres, le projet prend forme avec le butinage de plus de 14 km de route et une centrale électrique à Alénakiri (sud de Libreville) quasi prête à fournir l’énergie avant fin 2012 aux entreprises qui ont souscrit.
Dans le domaine de l’industrie du bois, la mutation de la Société nationale du bois du Gabon (SNBG) société de négoce en transformatrice du bois sur le plan local se dessine progressivement. Après deux années consacrées au changement, l’entreprise transforme 16 milles m3 de bois depuis sa réouverture il y a moins d’un trimestre.
Dans la province du Haut Ogooué, où se sont rendus les reporters le dernier jour, on enregistre la future école supérieure des mines dont la première pierre a été posée par le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, le barrage hydroélectrique de « Grand Poubarra » réalisé à 80% selon les techniciens sur place.
Ce barrage de 160 MW va fournir prioritairement en énergie l’usine de ferromanganèse de Moanda de la Comilog, n°2 du manganèse dans le monde. Dans la même région on note la construction d’un complexe métallurgique par une entreprise chinoise.
La tourné a pris fin avec la visite de l’aéroport de Vengué à Franceville (sud est) qui attend désormais recevoir des vols internationaux après s’être aligné sur les standards requis.