Le centre d’Hygiène scolaire et Universitaire de Libreville, service sous double tutelle des ministères de la Santé et de l’Education nationale, demeure confronté à d’énormes difficultés de fonctionnement et de notoriété, plusieurs années après sa création, au point de le réduire à une institution complètement méconnue du grand public, en dépit du travail qui y est abattu par l’ensemble du personnel et des objectifs à atteindre.
Créé en 1963 pour répondre aux soucis de santé des apprenants en milieu scolaire, le service d’hygiène scolaire et universitaire demeure mal connu du public, au point qu’il est à ce jour réduit à ne pratiquer que des visites et examens médicaux aux seuls élèves et étudiants préparant un concours, masquant ainsi ses principales missions.
La structure accuse le coup d’une négligence notoire qui se traduit notamment par des locaux mal entretenus et un manque d’équipements avéré, ne permettant pas au personnel, malgré toute sa bonne volonté, de répondre à la demande sans cesse croissante des usagers.
Toutefois, le responsable dudit service et l’ensemble de ses collaborateurs ne désespèrent pas. D’ailleurs, dans les tous prochains jours, de nouvelles stratégies seront mises en place par ces derniers afin d’atteindre les objectifs qui leur sont assignés.
Le service compte actuellement deux antennes, une à l’Université Omar Bongo et l’autre à Port-Gentil.