Le Gabon améliore son score de cinq (5) points, même s’il perd deux (2) places dans le classement mondial, selon le rapport de l’ONG allemande, Transparency International sur l’Indice de perception de la corruption (IPC).
En effet, le Gabon occupe le 102ème rang en 2012 au même pied d’égalité que l’Argentine et la Tanzanie.
Son indice passe de 30 en 2011 à 35 en 2012, ce qui montre qu’il progresse vers la moyenne (point 50) pour sortir ainsi de la zone endémique de la corruption. Au Niveau de la CEEAC et de la CEMAC, il occupe le 2ème rang, derrière Sao-Tome & Principe, devant le Cameroun, la RCA et la République Congo qui se classent au 144è rang avec un score de 26.
Sur le plan continental, le Botswana (30è) pointe toujours en tête suivi du Cap-Vert (39è).
Au niveau mondial, l’Afghanistan et la Corée demeurent les plus corrompus, à en croire l’indice de perception de la corruption (IPC). Ledit indice exprime les perceptions des milieux des administrations et de la classe politique de 180 pays. Cette évaluation intervient pendant la mise en œuvre d’efforts notables du Gabon dans le combat contre la corruption.
En novembre 2012, l’étude diagnostique de la lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux a été validée, une première dans le pays, avec en prime un document stratégique national qui établit notamment, les manifestations, les causes, l’incidence, les actions de ce phénomène.