L’assemblée générale du Réseau des compétences électorales francophones (RECEF), l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP) se sont accordés mercredi à Libreville pour le renforcement de la pratique électorale libre, fiables et transparentes dans les pays ayant la langue française en partage
Le ministre de la Défense nationale, Rufin Pacôme Ondzounga, représentant son collègue de l’Intérieur à l’ouverture des travaux, est revenu, dans son allocution de circonstance, sur les principales étapes franchies par le Gabon dans sa quête de démocratie électorale, avant de s’appesantir sur la question de l’introduction de la biométrie dans le processus électoral gabonais, qui focalise l’attention et suscite un débat passionné dans le pays depuis quelques années.
Pour lui, ‘’l’introduction de la biométrie dans le processus électoral gabonais, a fini par emporter l’adhésion de tous les acteurs, majorité et opposition’’, donnant ainsi au gouvernement l’occasion de mettre en place toutes ‘’les conditions requises, tant sur le plan technique, humain que financier, pour que la prochaine consultation nationale se tiennent sur la base de cette nouvelle donne’’.
Pour leur part, Le président de la CENAP, René Aboghé Ella, et le président du RECEF, le général Siaka Sangaré, ont évoqué, pour s’en féliciter, ‘’les actions multiformes et salutaires que le Recef mène sur le terrain, afin de promouvoir la démocratie électorale dans l’ensemble des pays francophones’’.
Le représentait de l’Oif et directeur du bureau régional pour l’Afrique centrale et l’Océan indien, M. Eric Poppe a salué l’utilisation généralisée de la biométrie dans l’espace francophone, tout en indiquant que cette technique ne représente cependant pas la panacée aux problèmes d’identification et d’enregistrement des électeurs : elle peut simplement aider grandement à la tenue d’élections fiables, a-t-il souligné.
La professionnalisation accrue des organes chargés des élections a particulièrement été saluée ; en même temps qu’était exprimé le souhait de voir le Réseau apporter davantage de soutien aux administrations des pays francophones, notamment en matière de mobilisation citoyenne des populations et de traitement équitable des candidats, pendant les campagnes électorales.
Le représentait de l’Oif et directeur du bureau régional pour l’Afrique centrale et l’Océan indien, M. Eric Poppe a salué l’utilisation généralisée de la biométrie dans l’espace francophone, tout en indiquant que ‘’cette technique ne représente cependant pas la panacée aux problèmes d’identification et d’enregistrement des électeurs : elle peut simplement aider grandement à la tenue d’élections fiables’’, a-t-il souligné.
Un séminaire sur la biométrie pour aider les participants à mieux cerner les contours de cette question dont on parle plus qu’on ne la connait réellement débute ce jeudi à Libreville.