Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a s’est entretenu jeudi à Doha avec l’émir de l’Etat du Qatar, Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani, en marge de la 18ème conférence des nations unies sur les changements climatiques.
Au cours de cette rencontre, les deux hommes ont abordé les questions liées à la coopération entre le Gabon et l’Etat du Qatar.
La rencontre a été marquée par la claire et ferme volonté des deux dirigeants à développer les relations entre leurs pays respectifs. Une perspective énoncée par l’émir Al Thani, rappelant d’emblée à son hôte, l’importance des sujets abordés lors de leurs deux premières entrevues à Syrte ( Libye) et Paris ( France), en marge du sommet Afrique-monde arabe et de la rencontre internationale sur la Nouvelle Libye organisée à l’initiative de la France.
La visite effectuée peu après à Libreville par une importante délégation de responsables qatarie qui ont échangé avec la partie gabonaise sur les axes de la coopération économique future s’inscrivait dans la ligne droite de ces entrevues.
Le Qatar ayant marqué son intérêt pour le Gabon, il reste, notamment, comme l’a exprimé son émir, d’obtenir toutes les informations nécessaires ainsi que la désignation par la partie gabonaise d’un interlocuteur chargé spécialement de suivre l’évolution de cette coopération.
Celle-ci devrait être dynamisée et intensifier après seulement la conclusion dans les meilleurs délais de plusieurs accords. Ces accords sont, notamment, l’accord de coopération générale, l’accord fiscal ainsi que celui relatif à la promotion et protection des investissements.
Ces cadres juridiques sont indispensables d’autant que les domaines de coopération économique et commerciale sont aussi divers que variés. Le chef de l’Etat gabonais, qui n’hésite pas de promouvoir le Gabon dans tous ses déplacements, a énoncé les secteurs pouvant intéresser ses hôtes. Ceux-ci ont trait aux mines, plus particulièrement la recherche, l’exploitation e le développement. Dans cet ordre d’idées qu’il a été évoqué la possibilité offerte à Qatar Still d’investir sur ce registre.
Il faut dire que ce pays du Golfe, riche en pétrole ayant une expérience reconnue au plan Off Shore, l’expertise qatari peut être mis à profit également dans la production et le transport du pétrole et le gaz.
La gestion des forêts au plan de l’aménagement, de la production, la transformation du bois est aussi un domaine présenté par Ali Bongo Ondimba, comme pouvant accueillir les investissements de cet Emirat. Lequel a également une expérience utile au Gabon dans la réalisation de l’important projet de construction de la cité verte.
L’émir du Qatar a dit que son pays était prêt à investir au Gabon. Pour ce faire, Qatar holding et le Fonds d’investissement qatari, qui sont des organismes financiers investissant dans de nombreux pays, n’attendent plus que les deux parties lancent les discussions.
Le président gabonais résolu, pour sa part, à amener les autorités du Qatar à saisir les opportunités d investissements qu’offre notre pays, a fait valoir la position centrale du Gabon pour atteindre d’autres pays de la sous région et même du Golfe du Guinée avec forte population, tel que le Nigéria.
La coopération doit être assise sur le gagnant-gagnant et sur des outils de partenariats orientés vers la création joint-venture ainsi que la prise d’actions réciproques dans les sociétés gabonaise et qatari. C’est le souhait exprimé, par ailleurs, par l’émir Al Thani, qui a manifesté un intérêt majeur pour le Gabon et son président Ali Bongo Ondimba, dont la présence à Doha où se discute l’avenir du protocole de Kyoto, a été très appréciée.
Le chef de l’Etat gabonais qui s’y est rendu à l’invitation de l’émir, a vu son leadership sur les questions de développement durable réaffirmer, en présentant l’enjeu majeur qui est aujourd’hui de maintenir le protocole de Kyoto. Ce, alors que les discussions achoppaient encore hier à deux jours de la fin de la COP 18, sur la mise en place d’un nouveau cadre de réglementation dans la lutte contre les changements climatiques ainsi que le financement du Fonds vert sur lequel s’arc-boutent les pays en développement, plus touchés par les changements climatiques.
Peu après cette entrevue, Ali Bongo Ondimba a visité l’académie du Sport de Doha. Sur les lieux, à la tête de la délégation gabonaise comprenant outre, le ministre des Affaires étrangères, Franck Issoze Ngondet, des membres du Cabinet présidentiel, les leaders de partis politiques de la majorité et de l’opposition Paul Mba Abessole ( RPG ), Faustin Boukoubi ( PDG), Dieudonné Pambo( ADERE) et Séraphin Akuré Davain, a pu se faire une idée du fonctionnement et de l’état des structures de cette institution de formation des futures champions et élites du sport.
Une visite très utile d’autant qu’elle a permis à la délégation gabonaise d’apprécier l’investissement colossal qatari pour se doter dans l’enceinte du complexe des infrastructures favorisant la formation des jeunes en matière de sport, en général.
Avant de prendre part dimanche prochain à l’évènement baptisé Doha Goals, une rencontre inédite qui réunira dans la capitale qatari des légendes et vedettes de tous les sports et de tous les continents, et quelques rares dirigeants de pays, pour un échange sur le sport dans toutes ses dimensions, le président gabonais s’est rendu jeudi à Djeddah en Arabie Saoudite pour le pèlerinage à la Mecque.
DOHA, Qatar (AGP)- Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a s’est entretenu jeudi à Doha avec l’émir de l’Etat du Qatar, Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani, en marge de la 18ème conférence des nations unies sur les changements climatiques.
Au cours de cette rencontre, les deux hommes ont abordé les questions liées à la coopération entre le Gabon et l’Etat du Qatar.
La rencontre a été marquée par la claire et ferme volonté des deux dirigeants à développer les relations entre leurs pays respectifs. Une perspective énoncée par l’émir Al Thani, rappelant d’emblée à son hôte, l’importance des sujets abordés lors de leurs deux premières entrevues à Syrte ( Libye) et Paris ( France), en marge du sommet Afrique-monde arabe et de la rencontre internationale sur la Nouvelle Libye organisée à l’initiative de la France.
La visite effectuée peu après à Libreville par une importante délégation de responsables qatarie qui ont échangé avec la partie gabonaise sur les axes de la coopération économique future s’inscrivait dans la ligne droite de ces entrevues.
Le Qatar ayant marqué son intérêt pour le Gabon, il reste, notamment, comme l’a exprimé son émir, d’obtenir toutes les informations nécessaires ainsi que la désignation par la partie gabonaise d’un interlocuteur chargé spécialement de suivre l’évolution de cette coopération.
Celle-ci devrait être dynamisée et intensifier après seulement la conclusion dans les meilleurs délais de plusieurs accords. Ces accords sont, notamment, l’accord de coopération générale, l’accord fiscal ainsi que celui relatif à la promotion et protection des investissements.
Ces cadres juridiques sont indispensables d’autant que les domaines de coopération économique et commerciale sont aussi divers que variés. Le chef de l’Etat gabonais, qui n’hésite pas de promouvoir le Gabon dans tous ses déplacements, a énoncé les secteurs pouvant intéresser ses hôtes. Ceux-ci ont trait aux mines, plus particulièrement la recherche, l’exploitation e le développement. Dans cet ordre d’idées qu’il a été évoqué la possibilité offerte à Qatar Still d’investir sur ce registre.
Il faut dire que ce pays du Golfe, riche en pétrole ayant une expérience reconnue au plan Off Shore, l’expertise qatari peut être mis à profit également dans la production et le transport du pétrole et le gaz.
La gestion des forêts au plan de l’aménagement, de la production, la transformation du bois est aussi un domaine présenté par Ali Bongo Ondimba, comme pouvant accueillir les investissements de cet Emirat. Lequel a également une expérience utile au Gabon dans la réalisation de l’important projet de construction de la cité verte.
L’émir du Qatar a dit que son pays était prêt à investir au Gabon. Pour ce faire, Qatar holding et le Fonds d’investissement qatari, qui sont des organismes financiers investissant dans de nombreux pays, n’attendent plus que les deux parties lancent les discussions.
Le président gabonais résolu, pour sa part, à amener les autorités du Qatar à saisir les opportunités d investissements qu’offre notre pays, a fait valoir la position centrale du Gabon pour atteindre d’autres pays de la sous région et même du Golfe du Guinée avec forte population, tel que le Nigéria.
La coopération doit être assise sur le gagnant-gagnant et sur des outils de partenariats orientés vers la création joint-venture ainsi que la prise d’actions réciproques dans les sociétés gabonaise et qatari. C’est le souhait exprimé, par ailleurs, par l’émir Al Thani, qui a manifesté un intérêt majeur pour le Gabon et son président Ali Bongo Ondimba, dont la présence à Doha où se discute l’avenir du protocole de Kyoto, a été très appréciée.
Le chef de l’Etat gabonais qui s’y est rendu à l’invitation de l’émir, a vu son leadership sur les questions de développement durable réaffirmer, en présentant l’enjeu majeur qui est aujourd’hui de maintenir le protocole de Kyoto. Ce, alors que les discussions achoppaient encore hier à deux jours de la fin de la COP 18, sur la mise en place d’un nouveau cadre de réglementation dans la lutte contre les changements climatiques ainsi que le financement du Fonds vert sur lequel s’arc-boutent les pays en développement, plus touchés par les changements climatiques.
Peu après cette entrevue, Ali Bongo Ondimba a visité l’académie du Sport de Doha. Sur les lieux, à la tête de la délégation gabonaise comprenant outre, le ministre des Affaires étrangères, Franck Issoze Ngondet, des membres du Cabinet présidentiel, les leaders de partis politiques de la majorité et de l’opposition Paul Mba Abessole ( RPG ), Faustin Boukoubi ( PDG), Dieudonné Pambo( ADERE) et Séraphin Akuré Davain, a pu se faire une idée du fonctionnement et de l’état des structures de cette institution de formation des futures champions et élites du sport.
Une visite très utile d’autant qu’elle a permis à la délégation gabonaise d’apprécier l’investissement colossal qatari pour se doter dans l’enceinte du complexe des infrastructures favorisant la formation des jeunes en matière de sport, en général.
Avant de prendre part dimanche prochain à l’évènement baptisé Doha Goals, une rencontre inédite qui réunira dans la capitale qatari des légendes et vedettes de tous les sports et de tous les continents, et quelques rares dirigeants de pays, pour un échange sur le sport dans toutes ses dimensions, le président gabonais s’est rendu jeudi à Djeddah en Arabie Saoudite pour le pèlerinage à la Mecque.