A l’issue de quatre jours de travaux dans le cadre d’un séminaire axé sur la gestion des conflits environnementaux, des magistrats ont reçu des informations nécessaires leur permettant de mieux appréhender le droit sur l’environnement.
Organisé avec l’appui du ministère de justice et l’Ambassade de France, cet atelier s‘est achevé sur des recommandations qui, si elles sont appliquées renforceront les capacités de ces hommes de lois sur leur appréhension du droit pénal de l’environnement.
Le séminaire leur a donné l’occasion d’aborder un panel de thèmes portant sur les sources du droit de l’environnement, qu’est-ce que le droit de l’environnement, l’administration en charge de l’environnement au Gabon, le rôle du droit de l’urbanisme dans le droit de l’environnement, le rappel du fonctionnement des ordres de juridictions, les procédures de gestion des conflits environnementaux, les sanctions prévues par les textes et les installations classées pour la protection de l’environnement, ainsi que le développement durable et l’environnement.
Cet atelier a permis d’édifier les magistrats sur les principes fondamentaux du droit de l’environnement, ainsi que ses aspects constitutionnels. De même, ils ont été outillés en vue de mieux maîtriser les aspects institutionnels afin de mieux mener la lutte contre les infractions au droit de l’environnement.
Une batterie de recommandations leur a été donnée, qui s’articulent notamment autour de la mise à disposition des participants de tous les supports de la formation, la nécessité de réviser l’aspect répressif des textes environnementaux en vue de les adapter aux normes internationales et rendre coercitives toutes les peines liées aux infractions environnementales.
A l’issue de cette formation, autant du côté des organisateurs que des participants, tout le monde s’accordait à dire que l’environnement est vital pour les générations présentes et plus encore pour celles à venir. Le séminaire a ouvert la voie à une lutte plus efficace contre tous les fléaux, allant du trafic des espèces aux coupes illégales de bois, en passant par la criminalité organisée. Cependant, ce combat, a relevé le représentant de l’ambassade de France, Christophe Reilhac, doit être soutenu par des associations et des organisations de protection de l’environnement crédibles.