Les experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et du Réseau des Compétences Electorales Francophones (RECEF), en partenariat avec la Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente (CENAP, Gabon), ont, par le biais du président par intérim du RECEF, Siaka Sangaré, constaté que l’introduction de la biométrie dans le processus électoral ne suffit pas à garantir la tenue des scrutins crédibles et transparents. D’autres pistes devant être explorées.A-t-on constaté.
C’était lors d’un Séminaire dont le thème portait sur l’utilisation de la biométrie en matière électorale, les 7 et 8 décembre 2012, à Libreville.
La biométrie permet certes, malgré ses limites, à fiabiliser la liste électorale.
Les séminaristes ont ainsi, dans leurs recommandations provisoires souhaité qu’une relation de confiance soit installée entre l’administration chargée de l’organisation des élections et les partis politiques dont la plupart ont pris la mauvaise habitude de toujours contester les résultats des urnes, malgré parfois la sincérité des membres des commissions électorales. Les perdants estiment toujours que leurs échecs s’expliquent par le tripatouillage des urnes.
Née en 2011 à Québec, au Canada, le RECEF vise la promotion de la démocratie dans les pays francophones.