Jean Ping, ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA) a décidé d’ouvrir un cabinet qui doit conseiller les investisseurs privés et publics pour leur implantation en Afrique.
Jean Ping © Thierry Charlier/AP
Né le 24 novembre 1942 à Omboué au Gabon, Jean Ping a été élu président de la Commission de l’Union africaine le 1er février 2008 au premier tour de scrutin. Il était à cette époque ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de la Francophonie, poste qu’il a occupé du 25 janvier 1999 au 6 février 2008. Candidat de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) au poste de président de la Commission de l’UA, il avait succédé à l’ancien président malien, Alpha Oumar Konaré.
«Jean Ping n’a pas attendu longtemps pour se reconvertir», indique JeuneAfrique.com qui indique que «l’ancien président de la Commission de l’Union africaine se lance en effet dans le conseil : il vient de créer avec ses deux fils une société baptisée Ping & Ping Consulting».
L’hebdomadaire panafricain relève que le diplomate gabonais profite de son solide réseau de relations, tissé autant sous Omar Bongo Ondimba que lors de son passage à l’Union africaine, et se propose «d’aider des investisseurs publics et privés à s’implanter en Afrique – moyennant, bien sûr, un pourcentage sur les contrats passés». «Les pays du Golfe, Koweït, Bahreïn et Émirats arabes unis en tête, l’intéressent particulièrement», relève-t-on.
En juin dernier, Dlamini-Zuma, ministre sud-africaine de l’Intérieur, ancienne ministre des Affaires étrangères et ex-épouse du chef de l’État sud-africain, Jacob Zuma, avait battu, au quatrième tour de scrutin, Jean Ping qui postulait à sa propre succession à la tête de l’UA.