La France, à travers le chargée d’affaires de son Ambassade au Gabon, Jacqueline Bassa-Mazzoni, et le Gabon, représenté par le ministre de l’Économie, de l’Emploi et du Développement Durable, Luc Oyoubi, ont signé, le 19 décembre 2012, deux conventions de financement franco-gabonaises dans le cadre de l’accord de conversion de dettes consacré à un ambitieux projet d’appui au contrôle de l’aménagement des forêts gabonaises, rapporte ce jeudi le site d’information gabonreview.
Deux projets d’exécutions approuvés dans le cadre de l’accord de conversion de dettes du Gabon envers la France, pour un montant de 13 millions d’euros viennent de voir leurs conventions de financement signées pour une durée de cinq ans.
Il s’agit du projet Arc d’émeraude de valorisation des trois aires protégées de la périphérie de Libreville (l’Arboretum Raponda Walker, le parc national d’Akanda et le parc national de Pongara) en partenariat avec l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) et l’Agence française de développement (AFD), et de la convention pour l’établissement d’un fond d’étude et de préparation de projet (FEPP) qui a pour objet d’appuyer les porteurs de projet et le secrétariat permanent de l’accord de conversion de dette dans la gestion et la présentation des projets au fonds.
«Il existe autour de Libreville, un collier vert qui entoure la capitale avec des forêts, des espaces verts, des parcs nationaux. Avec ce financement, nous allons créer, autour de ces parcs, un vrai modèle de gestion de parcs nationaux au service de la population», a indiqué le secrétaire exécutif de l’ANPN, Lee White, avant de confier que, «gérer un parc national, c’est compliqué. Nous avons le côté infrastructures, des voiries à construire, des rivières à aménager, des employés à recruter et à former. Nous avons des sentiers à bâtir, des projets d’éducation environnementale.»
Soulignons que l’idée d’une conversion a été émise au mois de juillet 2007, lors de la visite du président français Nicolas Sarkozy, au cours de laquelle l’annonce d’une remise de dette de 50 millions d’euros (57 millions d’euros avec les intérêts), soit 32,8 milliards de FCFA (37,4 milliards de FCFA avec les intérêts), en faveur de la conservation et de la gestion durable des écosystèmes forestiers gabonais a été rendu publique.
À l’heure actuelle, un total de cinq projets a été approuvé par le conseil d’orientation stratégique franco-gabonais et sont en cours d’exécution. Il s’agit du projet de Surveillance de l’environnement assistée par satellite (SEAS) pour un montant de 9 millions d’euros ; du Bureau industrie du bois (BIB), intégré au projet PAPPFG, pour un montant de 1,5 million d’euros ; du projet d’Arc d’émeraude de Libreville (projet de gestion des aires protégées), pour un montant de 11 millions d’euros ; du fonds d’études et de préparation de projets pour un montant de 2 millions d’euros ; du projet d’appui au processus du contrôle de l’aménagement forestier, porté par le ministère des Eaux et Forêts, d’une valeur de 12 millions d’euros