Les journalistes et autres professionnels des médias exerçant au Gabon ont adopté jeudi, à Libreville, une nouvelle charte devant régir leur profession, au terme d’un atelier de deux jours (11 et 12 décembre dernier) consacré à la révision de l’ancienne charte, a constaté l’AGP.
La charte revue et corrigée prend désormais en compte l’aspect social, déontologique et éthique du journaliste gabonais tout en tenant compte de l’évolution du paysage médiatique actuel.
Cette nouvelle charte donne désormais un plein pouvoir à l’Observatoire gabonais des médias (OGAM) qui jouera le rôle de régulateur des médias. L’OGAM sera chargé d’examiner le contenu et les programmes des médias, un rôle jusqu’à présent dévolu au Conseil national de la communication (CNC). Au terme de l’atelier de révision de la charte, a signalé le rapporteur général Célestin Ndong Ngoua, quatre recommandations fortes ont été retenues par les participants notamment la nécessité de subordonner la délivrance de la carte professionnelle au respect de la déontologie et de l’éthique journalistique.
Au terme de l’atelier de révision de la charte, a signalé le rapporteur général Célestin Ndong Ngoua, quatre recommandations fortes ont été retenues par les participants notamment la nécessité de subordonner la délivrance de la carte professionnelle au respect de la déontologie et de l’éthique journalistique.
L’actuelle charte rédigée en 1995 ne cadrait plus avec l’évolution fulgurante des métiers du monde des médias. Elle ne prenait pas en compte les médias électroniques et n’accordait pas assez de droits aux journalistes, indique-t-on.
D’autre part, Thierry d’Argendieu Kombila, un des experts ayant pris part à l’atelier a annoncé, le projet de construction d’une maison de la presse qui tiendra compte des conditions de travail des journalistes et de leur bien-être social.