La capitale gabonaise Libreville est la 13e ville africaine en termes de qualité de vie, et la première en Afrique centrale, selon la dernière enquête du cabinet britannique Mercer, un des leaders mondiaux en conseil en ressources humaines, indique un communiqué officiel du Gabon dont l’Agence Xinhua a obtenu une copie ce jeudi à Libreville.
Dans le classement, la capitale gabonaise se situe derrière Port-Louis (Ile Maurice), Cape Town et Johannesburg (Afrique du Sud), Victoria (Seychelles), Tunis (Tunisie), Rabat et Casablanca (Maroc), Windhoek (Namibie), Gaborone (Botswana), Lusaka (Zambie), le Caire (Egypte), et Dakar (Sénégal).
L’enquête Mecer est basée sur des appréciations et des évaluations détaillées de 39 éléments de qualité de vie, regroupées dans 10 catégories, à savoir l’environnement politique et social, l’environnement économique et socioculturel, la santé, l’éducation, les services publics et transports, les infrastructures urbaines, les loisirs, les biens de consommation, le logement et l’environnement.
Les notes attribuées à chacune des rubriques permettent d’effectuer une comparaison entre villes. De cette comparaison, un indice dit « de qualité de vie » quantifie statistiquement la différence de qualité de vie entre la ville d’accueil et la ville d’origine du salarié.
Le cabinet britannique a adossé une grille à cet indice, permettant de déterminer un pourcentage qui, appliqué au salaire de référence de l’employé, donne le montant final de la prime incluse dans le package.
Selon le Mercer, les infrastructures ont un effet significatif sur la qualité de vie des expatriés. Leur présence et leur bon fonctionnement étant souvent considérés comme acquis, ils peuvent être à l’origine d’une forte gêne lorsqu’elles dysfonctionnent ou sont inexistantes.