Les chefs d’Etat des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) sont actuellement à huis clos pour examiner les propositions de sortie de crise face à la situation de guerre qui prévaut en Centrafrique.
A l’ouverture du sommet extraordinaire ce jeudi après-midi à Libreville, le chef de l’Etat tchadien, Idriss Deby Itno par ailleurs président en exercice de la CEEAC et le chef de l’Etat congolais Denis Sassou Nguesso, président du comité de suivi de l’accord global de paix inter centrafricains de 2008 ont appelé les protagonistes centrafricains à sursaut national pour un retour au calme dans le pays.
Cinq chefs d’Etat prennent part à ce sommet. Il s’agit du Centrafricain, François Bozizé, du santoméen, Manuel Pinto Da Costa, du Congolais, Denis Sassou Nguesso, du Tchadien, Idriss Deby Itno et du Gabonais, Ali Bongo Ondimba, l’hôte de la rencontre.
Dans la matinée, les rebelles de la Séléka ont assoupli leur position en décrétant un cessez-le-feu d’une semaine pour accorder du temps au président Bozizé de renvoyer les soldats sud africains venus lui porter protection dans ce conflit armé.
Les maquisards ont également exigé qu’il nomme un Premier ministre issue des rangs de l’opposition.
Le président Bozizé est finalement arrivé à Libreville alors que plusieurs sources annonçaient qu’il n’allait pas effectué le déplacement.
Le chef de l’Etat centrafricain avait déclaré qu’il ne viendrait pas à ce sommet négocier son départ.