Au terme d’un préavis de grève déposé le 8 janvier sur la table de leur direction générale, les employés de la société gabonaise de raffinage (Sogara) sont entrés en grève générale illimitée le 14 janvier. Un mouvement motivé la fermeture de certaines structures médicales de la raffinerie et le licenciement de cinq employés.
«La Sogara est entrée en grève depuis 12 heures aujourd’hui (lundi). Nous avons un centre médical ici, et le directeur général a décidé unilatéralement de fermer le laboratoire et le service de radiologie, et de licencier leur personnel», a affirmé par téléphone le délégué du personnel de la Sogara, Charles Digondi, relayé par l’AFP.
Selon le délégué, la grève de la Sogara, qui compte environ 300 employés, est générale et illimitée mais un service minimum est en place, et les installations sont sécurisées. En effet, des militaires ont été déployés pour assurer la surveillance du site.
«Nous demandons la réouverture de ces services et le retour de nos cinq collègue», a ajouté Charles Digondi, reprochant au directeur une «gestion des ressources humaines qui ne favorise pas le maintien d’un climat apaisé».
S’ils restent disposés à retourner à la table des négociations après satisfaction des points contenus dans le cahier des charges, les grévistes ont été fermes : «Nous demandons le départ de la direction, et l’assemblée générale du personnel a décidé qu’elle ne rentrerait en discussion qu’avec une nouvelle direction».