C’est à l’issue d’un atelier de formation organisé par le cabinet ‘‘ Business English Institute’’ sous la houlette de Joseph Benoit Moussavou, consultant en création d’entreprise, récemment à l’Alliance franco-gabonaise de Port-Gentil, qu’environ une trentaine de personnes ont reçu quelques recommandations.
Les participants à cette session de formation venaient de toutes les couches sociales, notamment les commerçants des marchés, mais aussi des jeunes diplômés sans emplois. Les modules de formation étaient principalement axés sur les techniques d’opportunité d’affaires.
« Il est nécessaire pour le citoyen moderne de fonctionner en réseautage au 21ème siècle », a indiqué M. Moussavou lors de son exposé.
Au regard de la qualité sociale des séminaristes, l’on s’aperçoit que l’école n’a pas d’âge. Chacun aspire au bonheur, il est vrai, mais il est important de donner des outils nécessaires de gestion d’affaires à ceux-là même qui n’ont pas eu un apprentissage classique. Aujourd’hui, avec un petit capital de 200.000 FCFA par exemple, le citoyen à revenu modeste peut créer son emploi, a poursuivi le formateur, Joseph Benoit Moussavou, dans ses explications. Il faut se faire des partenaires pouvant servir d’appui dans le cheminement d’un business que chacun peut trouver sur internet ou en prenant part à des rencontres d’hommes d’affaires. Puis, viser un secteur d’activité moins complexe.
« Je suis contente d’être venue écouter ce que les gens nous ont dit pour travailler notre commerce », avoue Angélique Adjovi.
Le cabinet Business English Institute, créé en 2008 à Port gentil, est un regroupement d’une dizaine de jeunes gabonais de 18 ans à 40 ans, soucieux d’apporter des mécanismes de création d’affaires à faible coût et des techniques managériales aux couches sociales n’ayant pas assez de moyens financiers pour renforcer leurs capacités intellectuelles.