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Lancement d’un Observatoire de vigilance et de promotion du développement durable

Un groupe d’experts internationaux, conduit par le président de l’ONG Croissance Saine environnement, Nicaise Moulombi, a devisé avec le ministre de l’Industrie et des Mines, Régis Immongault, dans le cadre de la présentation du projet de l’Observatoire de vigilance et de promotion de développement durable des activités, produits et des industries au Gabon.

La délégation, composée des experts gabonais et internationaux venus des universités et grandes écoles, entend accompagner ce projet porté par l’ONG Croissance Saine Environnement qui est, selon Nicaise Moulombi, le fruit de plus d’une année de réflexion. Il vise en effet la mise en place d’un Observatoire de veille des produits et services des activités industrielles. «Comme vous le savez, notre pays est en train de diversifier son économie, des voix s’élèvent à tort ou à raison. Mais nous pensons qu’on ne peut pas développer un pays sans industries», a précisé le président de Croissance Saine avant de poursuivre.

«Ce que nous souhaitons c’est que l’industrie puisse à la fois respecter les engagements qu’elle se donne dans le cadre de la responsabilité sociétale. Nous souhaitons donc avoir un outil d’aide à la décision qui permette à la fois aux autorités de s’assurer qu’elle ne contribue pas à affecter la santé des populations. C’est à ce titre que cet observatoire pour le Gabon a coopté le professeur Ngoungou Edgard, en tant que neuroépidémiologiste pour nous faire la relation de cause à effet des différents segments de l’industrie qui se fera».

Il s’agit des experts en écotoxicologie, de la chimie et radiocavité, de l’épidémiologique, de l’hydrobiologie, hydrogéologie, de l’environnement, entre autres, en particulier les professeurs Jean-Emmanuel Djomo, expert en écotoxicologie, Alain Merle, expert chimiste et radioactivité, Alain Dauta, expert en hydrobiologie.

Pour présenter la genèse de ce projet qui sera lancé du 16 au 23 février 2013, Nicaise Moulombi explique : «Nous sommes partis d’un constat. Nous avons dénoncé, nous avons fait des propositions qui ont été à des moments écoutés ou non. Il nous fallait donc monter d’un cran. Je pense qu’aujourd’hui c’est la preuve scientifique qui permettra un tant soit peu de faire prendre conscience aux industriels, mais aussi au gouvernement. Nous avons tenu à aller du côté de l’hexagone parce qu’on n’avait pas le choix, il fallait re-calibrer le dossier puisque c’est une initiative gabonaise, une initiative de l’ONG Croissance Saine environnement, nous avons associé aux experts gabonais d’autres chercheurs internationaux de haut niveau».

Cette initiative a déjà été présentée à des partenaires au développement tels que le Programme des nations unies pour le développement (Pnud), la Banque mondiale, l’ambassade de France.

Le ministre des Mines qui a suivi l’exposé des experts a apprécié cette initiative avant de relever la volonté du Gabon à s’inscrire dans le sillage du respect des normes internationales pour ce qui concerne son développement, notamment. Les rencontres vont se poursuivre avec les autres départements ministériels concernés avant le lancement de cette opération.

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