Répondant aux besoins des maternités gabonaises, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) a offert au ministère de la Santé, un important don d’équipements et de produits concernant la santé de reproduction et de contraception, d’une valeur de 130 millions de francs CFA.
Ce dont a été réceptionné le 5 février à l’Office pharmaceutique national (OPN) par Félix Obiang Ndong, secrétaire général adjoint 2 du ministère de la Santé. Celui-ci a rassuré son donateur sur la bonne répartition et utilisation de ce matériel qui revêt pour le gouvernement «un caractère capital dans la mesure où ce don permettra de bien prendre en charge les femmes enceintes, les fistules obstétricales et accentuer les sensibilisations sur le VIH/sida».
5 000 injections de depro provera et 100 implants de marque Jadelle, 4 millions de condoms masculins et 50 mille préservatifs féminin ont également été donnés, ainsi que du matériel et des équipements médicaux destinés à renforcer les plateaux techniques des maternités.
Cette donation a été évalué selon les besoins des maternités du Woleu-Ntem et de l’Ogooué-Ivindo, zone d’intervention prioritaires de l’appui du 6e programme de coopération UNFPA /Gabon 2012-2016. A ce titre, le matériel d’équipement médical sera exclusivement acheminé vers ces deux provinces, tandis que les produits de santé de la reproduction seront répartis à l’ensemble des centres du pays.
«Nous devons tous nous engager résolument vers le combat pour l’amélioration de la qualité des services de santé de la reproduction, notamment par l’utilisation rationnelle et au profit du plus grand nombre de Gabonais, des équipements et produits que vous allez réceptionner. Une réhabilitation des maternités s’avère nécessaire à cet effet (…) comptant sur le bienveillant concours du ministère de la Santé afin que les matériels soient utilisés dans des conditions appropriées», a souhaité Mariama Darboe Diop, directrice générale adjointe de l’UNFPA Gabon, relayé par Gabon Matin.
Évoquant l’enquête démographique et se santé (EDS) 2012, la responsable onusienne a déploré que «les indicateurs de la santé maternelle sont toujours aussi alarmant au Gabon, avec plus de 300 décès maternels sur 100 000 naissances vivantes».
