La compagnie pétrolière Maurel & Prom a publié, le 8 février, un chiffre d’affaires en hausse de 26% au titre de l’exercice 2012, porté par l’augmentation des volumes vendus au Gabon et une parité dollar/euro favorable, «dans un environnement de prix de vente stable».
En 2012, en effet, le chiffre d’affaires a atteint 472 millions d’euros contre 373,5 millions d’euros en 2011, accentuant la dynamique amorcée sur les neuf premiers mois, au cours desquels l’activité avait crû de 22%. Sur le seul quatrième trimestre, le chiffre d’affaires est ressorti à 150,1 millions d’euros. De plus, le démarrage de la production sur le gisement pétrolier de Sabanero l’an dernier en Colombie a généré 16,8 millions d’euros de recettes.
Enfin, l’effet négatif lié à des contrats de couverture pétrolière s’est fortement réduit, à 16,4 millions contre 42,3 millions en 2011, du fait de la diminution des volumes par rapport à l’exercice précédent, qui se poursuivra cette année. A noter que le chiffre d’affaires consolidé de la compagnie pétrolière a plus que doublé en deux ans. Cette tendance haussière devrait se poursuivre sur les prochains exercices avec la progression des productions d’huile au Gabon et en Colombie, et de gaz en Tanzanie.
En termes de perspectives, la juniore française du pétrole souligne que «la connexion de nouveaux puits, l’aménagement des procédés de production et l’amélioration de la performance de l’injection d’eau devraient permettre au groupe d’augmenter le niveau de sa production pour dépasser le niveau de 27 000 barils/jour avant la fin 2013».
Maurel & Prom, compagnie indépendante, fait régulièrement l’objet de spéculations autour d’offres d’achat de la part de majors du secteur. En juin 2012, le titre avait flambé à la suite d’un article du quotidien britannique Daily Mail rapportant que Shell pourrait lancer une offre publique d’achat (OPA) sur le groupe. L’information a été démentie par le président de Maurel & Prom, Jean-François Hénin.
En novembre, Bloomberg avait à son tour indiqué que Maurel & Prom était convoité par China Petroleum & Chemical ou Sinopec. Le groupe français n’avait pas souhaité fournir de commentaire.