Suite à l’insécurité grandissante à Franceville, dans le Haut-Ogooué (Sud-est), les étudiants de l’université des sciences et technique de Masuku (USTM) refusent de reprendre le chemin des amphithéâtres si leur sécurité n’est pas assurée.
Une démarche consécutive au décès tragique de Garcia Moanda Boulingui, étudiant en 2e année Chimie-Biologie-Géologie (CBG), dont la dépouille a été découverte en lambeaux, le 3 janvier dernier, entre les rails sur le pont de l’Ogooué. Les conditions de sa mort n’ont toujours pas été élucidées.
«Notre collègue retrouvé mort, le corps déchiqueté sur les rails loin du campus, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, comment voulez-vous qu’un étudiant vienne apprendre ici à Franceville, à l’USTM parce que c’est la seul université technique du Gabon et n’ayant pas de parent ici, si les conditions ne sont pas acceptable. Les effectifs sont pléthorique, plus de chambre au campus pour les ceux qui sont en deuxième année et le reste, alors que les autorités rectorale savent que, ici, l’insécurité est grandissante à Franceville pour nous les étudiants», a fustigé un étudiant de l’USTM relayé par generation-nouvelle.org.
«Nos professeurs sont en grève, rien que pour leurs bien être mais pas soucieux de notre vie au quotidien ici à Mbaya loin de nos parents. Pour exemple, il y a trois ans un étudiant avait été poignardé par un bandit nommée H2O et rappeur ici à Franceville. Mais Ce dernier circule tranquillement dans la ville sans la moindre inquiétude. Après son forfait d’ailleurs, il avait fait la promesse d’assassiner les étudiants qui auront le malheur d’être sur son chemin. Pourtant, le rectorat est informé de cette situation, mais chaque année, des centaines d’étudiants sont envoyés au quartier dans l’insécurité. Nous n’avons pas demandé à venir ici loin de nos parent, que le gouvernement prennent des mesures pour que ça change», a poursuivi l’étudiant.
Les autorités compétentes entendront-elles seulement cet appel ? Ou plutôt agiront-elle dans le sens de la répression contre l’insécurité dans cette ville qui, chaque année, accueille des centaines d’étudiants ?