Le Gabon, à l’instar des autres pays du globe, a célébré ce 13 février 2013, la première journée mondiale de la radio sous le thème nationale «Le Gabon émergent avec quelle radio ?», une thématique qui appelle à réorienter les services des différentes structures radiophoniques au bénéfice d’une conduite efficiente de la politique du président Ali Bongo Ondimba.

Le ministre de la Communication, Blaise Louembé et le représentant résident de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) au Gabon, entouré des patrons de quelques stations de radiodiffusion émettant sur Libreville, ont mis à profit leur matinée du 13 février 2013 pour commémorer, à la maison Georges Rawiri, siège de la radiodiffusion nationale gabonaise, la première journée mondiale de la radio.

L’objet de cette journée est de rendre hommage à la radio, en tant que moyen de communication ; améliorer la collaboration entre les diffuseurs et encourager aussi bien les grands médias que les radios communautaires à s’engager pour l’accès à l’information et la liberté d’expression sur les ondes. C’était donc l’occasion, pour les promoteurs locaux de ce système, de réfléchir sur les mécanismes et stratégies à mettre en œuvre pour migrer vers un modèle de radio qui pourra aisément vendre et promouvoir le «Gabon émergent» du président Ali Bongo Ondimba.

Avec sa trentaine de radios publiques et privées confondues, le Gabon cherche toujours le modèle de Radio qui lui sied le mieux et qui serait capable d’accompagner son évolution. «Le nombre important d’organes de presse dans notre pays ne rime toujours pas avec la qualité de l’information distillée», relevait encore le ministre de la communication Blaise Louembé, lors de la 19e journée internationale de la liberté de la presse.

«Nous souhaitons, une radio dont le fonctionnement doit être plus indépendant du service central, une radio qui va répondre à la concurrence internationale des grandes sociétés étrangères, une radio qui permet de véhiculer un message destiné le plus près possible aux populations qui l’écoute, une radio plurielle, une radio diversifiée, une radio libre et indépendante, une véritable radio qui réponde à la politique de l’émergence», a souhaité Blaise Louembé de la mère des radios gabonaises, créée le 28 novembre 1959, sous l’impulsion du premier président de la République, Léon Mba.

Les ondes radiophoniques permettent d’œuvrer pour l’éducation des populations, aider à la liberté d’expression. C’est le cas de la première radio éducative de la sous-région «Radio émergence», créée en 1999, à laquelle le ministre s’est adressé pour exhorter à l’abnégation, la créativité et l’émulation de la jeunesse scolarisée et non-scolarisée de la capitale.

Alors que le monde s’encre dans l’ère du numérique, la radio est encore le media qui permet d’atteindre l’audience la plus large au niveau mondial. Elle peut, avec ses multiples fonctions, aider les gens à engager la conversation sur des sujets qui les touchent. Elle peut sauver des vies en cas de catastrophes naturelles ou d’origine humaine et fournit aux journalistes une plateforme où ils peuvent s’exprimer et rapporter l’information.

La date du 13 février n’a pas été choisie par hasard. Elle correspond à la création de la radio des Nations Unies, le 13 février 1948. À l’occasion de cette journée, les grands groupes du monde entier se sont regroupés et un site a été créé www.wrd13.com pour que les auditeurs puissent raconter leur amour de ce média.