La Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2013 à peine terminée et le flambeau transmis au Maroc pour l’organisation de l’édition 2015, la République démocratique du Congo (RDC) est montée au créneau pour déposer officiellement sa candidature à la Confédération africaine de football (CAF) pour la CAN 2019.

L’information a été rendue publique le jeudi 14 février 2013 par le ministre congolais des Sports, Baudouin Banza Mukalay Nsungu. Celui-ci a indiqué avoir déposé le dossier de candidature de son pays à la Fédération congolaise de football association (Fecofa) qui l’a, quant à elle, transmit à la Confédération africaine de football (CAF).

«La RDC est candidate à la candidature pour la CAN 2019 (…) J’ai déposé le dossier entre les mains de la Fecofa qui a déjà transmis ce dossier à la CAF. Nous attendons le cahier des charges, que nous allons remplir calmement», a déclaré Baudouin Banza Mukalay Nsungu.

Pour appuyer les déclarations de son ministre des Sports, le Premier ministre de la République démocratique du Congo, Augustin Matata Ponyo, a indiqué qu’il avait «déjà donné les instructions nécessaires pour que le ministère des Finances et la Banque centrale prennent les engagements indispensables afin de consolider notre requête auprès des instances de la CAF».

Le tournoi de cette quatrième CAN des années impaires, après celles de 2013, 2015 et 2017, devrait se jouer dans deux villes. On cite notamment la capitale Kinshasa et la deuxième ville du pays, Lumbumbashi (sud-est).

La République démocratique du Congo avec sa sélection nationale, surnommée les Léopards (appelés les Simba entre 1997 et le 18 février 2006), sous l’égide de la Fecofa a remporté les éditions de la CAN de 1968 et 1974.

Le stade des Martyrs de Kinshasa © D.R.

Pour l’organisation annoncée, le ministre des Sports congolais reconnait la faiblesse des structures sportives de son pays. «Je sais qu’il y a un problème d’infrastructures, mais on va s’y mettre. C’est une ambition du gouvernement (…) Nous voulons accueillir cette grande fête du football ici (…) On tient vraiment à organiser cette CAN», a-t-il ajouté avant d’indiquer que «d’ici là on aura déjà arrangé le stade de Matadi (ouest) et «on peut aussi ajouter Kisangani (est) pour que les gens voient le Congo profond».

Il faudra sans doute, dans ce délai, résoudre également les problèmes d’insécurité chronique qui minent le pays depuis des années, pour rassurer la CAF, les staffs techniques et les joueurs…