Face aux nombreuses protestations qui émaillent souvent les compétitions officielles de football, la Fédération internationale de football association (Fifa) a confirmé, le mardi 19 février 2013, l’utilisation de la vidéo sur la ligne de but lors de la prochaine Coupe du monde qui se déroulera au Brésil. Cette vérification par la technologie de l’inscription ou non d’un but permettra de couper court à ces nombreux débats.
Si la Fifa a décidé de donner son feu vert au recours à la vidéo sur la ligne de but (GLT), il est à noter qu’elle l’a déjà été utilisée lors de la Coupe du monde des clubs en décembre 2012. Elle ne sera que remise lors de la Coupe des confédérations en juin prochain 2013.
Pour ce qui concerne le Mondial 2014, les arbitres auront donc le droit d’utiliser la vidéo pour s’assurer seulement que le ballon a franchi ou non la ligne de but. Avec cette décision, la FIFA met ainsi fin à des années de débats, mais il y a fort à parier que ce ne sera qu’un accessoire très secondaire, la plupart des erreurs d’arbitrage ayant lieu sur le terrain comme la CAN 2013 en a fait la preuve.
Le débat reste désormais centré sur le système qu’il faudra utiliser. A ce niveau, si le Hawkeye a fait ses preuves sur les courts de tennis depuis plusieurs années, on estime aussi que le Goalref qui dispose d’une puce placée à l’intérieur du ballon pourrait faire l’affaire.
«L’utilisation de la GLT aura pour but d’aider les officiels de match dans leur travail. Un institut indépendant sera chargé d’examiner son fonctionnement, après quoi les arbitres le testeront avant chaque match», a précisé la Fifa sur son site. Au vu des nombreuses technologies qui existent sur le marché, la Fifa a lancé un appel d’offres en précisant les exigences techniques à observer pour les deux prochaines compétitions au Brésil. «Les entreprises de systèmes intéressées seront invitées à participer à une visite d’inspection des sites de la Coupe des Confédérations, actuellement prévue pour la mi-mars. Une décision finale sera ensuite confirmée début avril», a spécifié la Fifa.
Des observateurs estiment que quoi qu’il en soit, cela devrait empêcher tout nouveau scandale comme celui qui avait éclaté en huitième de finale du Mondial 2010 quand l’Anglais Franck Lampard avait marqué contre l’Allemagne un but injustement refusé.