La première session ordinaire du Conseil Economique et Social gabonais s’est ouverte mardi à Libreville à l’auditorium de cette institution en présence de plusieurs personnalités dont le Président de l’Assemblée Nationale, Guy Nzouba Ndama.
Les travaux de cette session qui vont durer quinze jours vont essentiellement tourner sur l’épineuse question de la sécurité alimentaire. Paul Biyoghe Mba président du conseil a indiqué que « le café misère est devenu pour beaucoup de familles un repas pour midi », le ‘café misère’ étant un mélange d’eau tiède et de sucre, symbole depuis plusieurs décennies du difficile accès à une alimentation décente pour les foyers pauvres.
Il y a pourtant quatre ans, le CES avait auditionné le ministre de l’agriculture de l’époque, Faustin Boukoubi, afin de comprendre comment le Gabon en était arrivé à importer pour cent cinquante milliards (150.000.000.000) de Fcfa de produits alimentaires et comment surtout le pays pouvait sortir de cette dépendance assassine.
Paul Biyoghe Mba a également rappelé que l’institution qu’il dirige ne peut être utile qu’en aidant à faire de la démocratie une réalité. Et cela passe par la promotion et l’accompagnement d’une « démocratie économique, une démocratie sociale, une démocratie civile pour avoir une démocratie politique ».
Au cours des plénières, les ministres des eaux et forêts, de l’intérieur et de l’agriculture seront auditionnés.
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