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Fin à Malabo du 3ème sommet Afrique-Amérique du sud

Le sommet des chefs d’Etat et de gouvernements des 54 pays d’Afrique et 12 d’Amérique du sud, s’est achevé vendredi après-midi à Malabo, la capitale de la Guinée Equatoriale.

Sous le thème « Stratégies et Mécanismes pour le renforcement de la Coopération Sud-Sud » le 3ème sommet a vu la présence des chefs d’État brésilien et nigérian, Dilma Rousseff et Jonathan Good Luck, coordonnateurs de l’événement, les autorités de l’Union africaine (UA), Nkossazana Zuma (la présidente de la Commission), et Hailémariam Desalegn, Premier ministre éthiopien, ( président en exercice de l’UA), ainsi que Obiang Nguema Mbasogo, se sont succédé à la tribune pour exalter ce cadre de coopération qu’et le Forum pour la Coopération Amérique du Sud-Afrique.

Dilma Rousseff, a en présence d’Alhassane Dramane Ouatara, Evo Morales, Jonathan Good Luck entre autres invité de marque du président équato-guinéen, Théodoro Obiang Nguema Mbasogo, a situé le sommet de Malabo dans un contexte de crise internationale dont la principale victime est l’occident. Notamment l’Europe et l’Amérique du nord.

Pour elle, les continents africain et sud-américain, détenteurs de nombreuses richesses naturelles, ont largement un potentiel économique leur permettant d’aller de l’avant. Avant de garantir, sur la base du décollage économique du pays de Louis Ignacio ’’Lulla’’ Da Silva, que le continent noir évolue. Surtout que, selon elle, la croissance des flux entre les deux espaces est avérée.

’’Nous allons continuer à nous battre pour parvenir au développement de nos continents’’. Ce d’autant plus que, à l’entendre, ledit sommet, depuis sa création, en 2006, a réussi à mettre en place les ’’bases d’un développement fulgurant’’, a martelé la présidente brésilienne.

Toutefois, cette volonté de changement ne pourrait voir le jour que si les États procèdent, comme dans son pays, à la réduction des inégalités. C’est la raison pour laquelle elle a ardemment appelé à mettre en place un modèle de croissance égalitaire.

22 millions de brésiliens seraient, grâce à cette politique, sortis du seuil de pauvreté, ces vingt dernières années. Et de réaffirmer le soutien des autorités de Brasilia à sceller des partenariats dans certains secteurs dont l’éducation, la formation professionnelle, la technologie, l’agriculture et autres. Tout en encourageant les acteurs milieu des affaires à diversifier les partenariats. La création d’un fonds d’aide au développement n’était pas en reste.

De Dlamini Nkossazana Zuma à Obiang Nguema Mbasogo, en passant par le chef du gouvernement éthiopien, Hailémariam Desalegn, le discours était le même : faire la promotion des relations bilatérales entre l’Afrique et l’Amérique du sud. Louant l’initiative des anciens présidents Olesegun Obassandjo et Lula Da Silva, véritablement, le chef de l’exécutif équato-guinéen s’est réjoui de la tenue en Afrique centrale de cette rencontre au sommet.

Cette cérémonie inaugurale a donné lieu en début d’après-midi à un très long huis-clos des présidents qui sans nul doute n’auront pas fait de mystères autour de leur volonté de voir l’Amérique du sud mieux s’impliquer dans l’amélioration de ses économies nationales.

Les travaux ont pris fin en soirée avec la lecture d’une déclaration. Le prochain rendez-vous est prévu cette fois-ci, dans un pays d’Amérique du sud.

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