Une délégation du Centre de la propriété industrielle du Gabon (Cepig), avec à sa tête le directeur général de cette entité, Marius Bondji Chamba, s’est entretenue le vendredi 22 février 2013 avec les responsables du Centre de développement des entreprises (CDE).
L’objectif de cette rencontre a été de mettre en place une stratégie commune entre ces deux structures, dans l’optique de canaliser la création d’entreprise au Gabon, mais aussi de la protection de la propriété intellectuelle dans le pays.
D’entrée de jeu, la rencontre entre les membres du CDE emmenés par leur directeur général, Alfred Nguia Banda, et ceux du Cepig s’est transformée en une séance de travail qui a permis aux deux parties de présenter leurs missions et de voir les objectifs visés, de même que les perspectives qui sont les leurs.
Des lors, le CDE comme le Cepig se présentent comme des bras séculier de l’État dans le domaine de la création d’entreprise et de la protection de la propriété industrielle. Le directeur général Marius Bondji Chamba présentant le Cepig a indiqué qu’il s’agit d’un établissement public administratif doté d’une autonomie de gestion, placé sous tutelle du ministère de L’Industrie. Une structure d’appui à la politique nationale dans le domaine de la propriété industrielle. Le Cepig est également la Structure nationale de liaison (SNL) ou encore le relais de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) au Gabon et œuvre ainsi pour la promotion et à la valorisation de la propriété industrielle au Gabon.
Le CDE quant à lui recherche la promotion de la création d’entreprise répondant aux normes en vigueur sur le territoire national. Une donne qui permettra de mesurer leur impact sur le développement du pays dans la mesure où, a relevé Alfred Nguia Banda, les entreprises sont les créateurs d’emplois et porteuses de développement dans le pays.
Au cours de ces échanges, en dehors des discussions qui se sont voulues constructives, les deux parties ont explorés les pistes de collaboration qui s’offrent à elles. Aussi, une commission a été mise sur pied pour les étudier. Déjà, le Cepig participe au Guichet unique mis en place par le CDE dans le cadre de la création des entreprises à son siège.
Quant aux perspectives, le directeur général du CDE mise grandement sur la modernisation et l’informatisation du centre ainsi que sur les délégations qui continuent d’être installées à l’intérieur du pays. Entre temps les responsables du Cepig estiment que leurs missions s’éloignent de plus en plus des réalités actuelles. Toute chose qui implique les nouvelles orientations et la transformation de cette structure en Office.
Pour l’informatisation du CDE, Alfred Nguia Banda a remis, en présence des représentants du Cepig, 25 ordinateurs fixes et portables, des onduleurs et une imprimante aux agents de cette structure. Un matériel qui permettra d’améliorer les capacités opérationnelles du Centre.
Grace à ce matériel, la direction du CDE vise la sécurisation des fiches-circuit avec l’introduction du code barre. La conservation des fiches et des documents annexes se feront via une gestion électronique, de même qu’un profil sera attribué à chaque entreprise créée pour suivre les relations avec le CDE. Ce profil permettra donc des modifications, des transformations et des cessations via cette gestion électronique.
Au-delà, il y aura l’utilisation de l’internet pour faciliter l’interconnexion entre les autres administrations partenaires du CDE, l’uniformisation des formulaires de demande d’information et la création d’un système de workflow permettant d’accélérer la validation de la fiche circuit.
Enfin, des cartes de crédit ont été remis aux employés du CDE pour leur permettre de se ravitailler dans un magasin de la place. Une initiative de la direction générale du CDE qui veut installer le bien être de l’homme au centre de son activité. Dans cet esprit, un contrat a été passé avec un structure d’assurance et de soins pour venir en aide aux agents et à leur ayant droits légitimes qui sollicitent ces services.