Le Syndicat national des enseignants et chercheurs (SNEC) a laissé planer samedi, dans une conférence de presse à Libreville, le spectre d’une année blanche dans les universités et instituts de cherche du Gabon.
‘’La non application de la mesure prise par le chef de l’Etat, qui consiste à revaloriser les salaires des enseignants et chercheurs des universités et instituts de recherche pourrait avoir des conséquences graves dont la plus fâcheuse serait l’année blanche, a menacé le président du SNEC, Jean Rémi Yama.
Le président du syndicat le plus représentatif des enseignants du supérieur a appelé le gouvernement à reprendre les négociations en vue de remédier à la situation rapidement.
‘’Les enseignants et chercheurs du Gabon sont en grève illimitée depuis le 2 février dernier. Le mardi 05 février, à la faveur d’une rencontre avec le Premier ministre, une commission a été mise en place. Cette commission n’a travaillé que trois jours’’ à déploré M.Yama, invitant le gouvernement à reprendre, dans les délais raisonnables, les négociations qu’il a suspendu trois jours après le début des travaux, dans l’intérêt du fonctionnement de nos établissements et instituts de recherche.
Les enseignants grévistes gèlent les cours depuis plus d’un mois dans les universités, notamment à l’Université Omar Bongo(UOB) et l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM).