Le Gabon a pris acte de la décision du conseil d’administration de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (EITI) de le retirer des pays membres de cette organisation, selon un communiqué du ministère gabonais du Pétrole parvenu à l’AGP mardi.
‘’Le ministère du Pétrole, de l’énergie et des ressources hydrauliques prend acte de la décision du conseil d’administration de l’EITI de retirer le Gabon de la listes de ses pays membres et le regrette’’, indique le communiqué.
Selon le document, les mesures appropriées sertont apportées une fois connu l’ensemble des raisons ayant motivé cette décision.
‘’Le Gabon réaffirme, par ailleurs, sa détermination à œuvrer à une amélioration continuelle de la bonne gouvernance dans la gestion de ses matières premières, ainsi que son ouverture à travailler avec tout partenaire à même de l’aider dans cette démarche(…)’’, conclut le texte.
L’EITI a pris la décision de radier le Gabon de ses rang lors d’un conseil d’administration le 27 fverier dernier à Oslo (Norvège). L’organisation reproche aux autorités gabonaises de ne pas respecter les règles régissant l’EITI.
Le Gabon a adhéré à cette organisation en 2004. Depuis cette date il n’a pas produit que les rapports concernant les années 2004, 2005 et 2006, a affirmé Marc Ona Essangui, coordonnateur national de la coalition Publiez ce que vous payer (PCQVP) Gabon.
Les règles de l’EITI indiquent que les pays membres ont l’obligation de respecter le rythme de publication des rapports sur les industries extractives, soit une rapport chaque année.
Créée en 2002 par l’ancien Premier ministre britannique, Tony Blair, L’EITI vise à encourager la transparence des les opérations budgétaires des Etats membres afin de permettre aux citoyens d’accéder à l’information sur les revenus engrangés sur la commercialisation des matières premières.