Un séminaire portant sur ‘’le renforcement des capacités’’ s’est ouvert, lundi à Libreville, à l’intention des membres du comité national de rédaction des rapports nationaux sur les droits de l’Homme.
Le directeur général adjoint des droits de l’homme, M. Mathieu Ekwa Ngui a souligné, l’ouverture des travaux que ‘’pour coller à cette l’exigence des normes éthiques et professionnelles, le Gabon a crée en 2003, le comité national de rédaction des rapports nationaux sur les droits de l’Hommes par décret n° 102/PR/MDHLCCLCEI du 15 janvier 2007’’.
Pour M. Ekwa Ngui ‘’la soumission des rapports est l’indicateur de référence et l’élément le plus visible dans la coopération d’un Etat partie avec les nations unies ou la commission de l’union africaine, du fait qu’il renseigne sur la mise en œuvre de chaque dispositif de l’instrument. C’est pourquoi, sa rédaction exige délicatesse et rigueur’’.
Notons que le principe d’un rapport national sur les droits de l’Homme est le fait de pouvoir l’utiliser comme un medium, un canal, une issue de communication à l’endroit des instances internationales.
Une forme d’auto évaluation sur une convention donnée qui présente, aussi bien, les efforts fournis par un pays en la matière. Elle permet aussi au pays de pouvoir recueillir lors de la soumission de ce rapport aux nations unies, les avis des autres Etats membres.
Ce qui permettra à un pays, à l’exemple du Gabon, de pouvoir mieux adapter, mieux consolider ses différentes politique publiques à l’endroit des personnes handicapées.
