Les cheminots de la Société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG) regroupé au sein d’une coalition de huit syndicat entament lundi une grève générale suite à l’échec des négociations avec la direction générale de l’entreprise, a appris dimanche l’AGP de sources syndicales.
Selon la source joint au téléphone, la grève sera déclenchée dès lundi mais a rassuré que le « G8 » ne fera pas une grève sauvage. Ce groupement de syndicat de commun accord avec la direction générale de la SETRAG se mettra en place un service minimum conformément à législation du travail en République gabonaise.
Pour lui, le personnel entre en grève après l’échec des négociations ouvertes vendredi dernier avec la direction générale.
Selon toujours la même source, la direction générale n’a pas accéder aux points inscrits dans leur cahier de charge.
Les huit syndicats signataires de la plateforme revendicative, inscrite en sept points estiment qu’ils ne reprendront le travail qu’après satisfaction totale de tout ces points.
Le préavis de grève dont l’AGP a pu se procurer une copie, indique que la grève sera observée à partir du lundi 11 mars 2013, d’Owendo à Franceville tous les jours de 7h 30mn à 15h 30mn.
Le « G8 » revendique les avancements automatiques bloqués depuis 2005, l’exécution immédiate du fichier Excel de la direction du matériel, le reclassement du personnel au cas par cas, la situation des intérims, la suppression du PDP et le redéploiement de ces agents, le positionnement des agents sans fonction, la couverture des postes vacants, harmonisation des salaires, entre autres.
Autre point de plus important réclamé par les grévistes est le retour de l’entretien voie au sein de la SETRAG. Actuellement l’entretien de la voie ferrée est dévolu à la Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG), un des principaux clients de la SETRAG.
Interrogé sur le blocage des négociations, le directeur des ressources humaines de la SETRAG, Edgard Obame Ndeme Ezokk, a déclaré que la direction n’a pas refusé d’accéder à la kyrielle des revendications des agents, mais se sont plutôt ces derniers qui n’ont voulu entendre raison.
Pour M. Obame, les négociations entamées mi février sur l’établissement de la convention collective se poursuivent et pour marquer la bonne volonté de la direction générale, une réunion avec la coalition des huit syndicats est prévue ce lundi dans la matinée.
Cette situation de tension est intervient alors que la SETRAG vient de changer de directeur général.
Le nouveau directeur général, Guillaume Vershague n’a donc pas eu un temps de répit afin de s’imprégner des dossiers de l’entreprise et essuie malheureusement une grève comme baptême de feu pour ses nouvelles fonctions à SETRAG.
Selon une source digne de foi, un seul jour de paralysie du trafic marchandise, occasionne au bas mot, 100 millions de FCFA de perte pour la SETRAG.