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Droits des consommateurs : Journée de communications

001-GA0809N-0788-6a15653cLa Journée mondiale des droits des consommateurs (JMDC), a été célébrée vendredi à Libreville dans un contexte de crise économique et de lutte contre la vie chère qui a amené le gouvernement à suspendre la TVA et les droits de douane sur certains produits de première nécessité.
Le thème choisi par le Gabon pour cette journée est : « la lutte contre la vie chère, une responsabilité de tous : Administrations-entreprises-Associations de consommateurs ».
C’est le Ministre délégué à l’Economie, Désiré Guedon qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette journée en déclarant notamment que :« cette journée mondiale est une occasion de rappeler les principes directeurs de l’organisation des nations unies (ONU) pour la protection des consommateurs, notamment la promotion et la protection des intérêts des consommateurs, le libre choix accordé au consommateur, l’accès des consommateurs à l’information et la responsabilité pour les consommateurs d’obtenir réparation ».
Le gouvernement à déployé depuis plusieurs mois des moyens considérables pour permettre aux consommateurs les plus démunis d’acheter à moindre coût une soixantaine de denrées alimentaires.
Selon les experts « le contexte international avec la hausse des prix des denrées alimentaire sur les marchés internationaux constitue un frein à ces actions ». Pour lutter contre ce fléau, le gouvernement gabonais a procédé à l’instauration d’un régime de liberté contrôlée des prix des produits alimentaires de consommation courante d’origine importée et locale. D’où la suspension depuis septembre 2012 des droits de douane et de taxes sur la valeur ajoutée pour la même catégorie des produits.
Mais sur le terrain, la situation est alarmante puisque les prix plafonnés sont difficilement appliqués. Entre les services de la Direction Générale de la Concurrence et de la Consommation d’une part et les distributeurs et notamment les détaillants installés dans les quartiers et marchés de Libreville, c’est le jeu du chat et de la souris. Et au bout, c’est bien le consommateur qui paye le prix et qui voit son assiette se dégarnir au fil du temps.

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