C’est en application du service minimum de la grève déclenchée depuis le 9 mars dernier par l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) que l’essence et le gasoil sont à nouveau disponibles dans la capitale économique du Gabon.
La tension se faisait déjà ressentir dans la matinée de jeudi avec la présence des éléments des forces de police en différents piquets de grève des adhérents de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP).
« Nous fustigeons l’occupation par les forces de l’ordre de nos chaises », a dit, le secrétaire général adjoint de l’Onep, Hans Landry Ivala avant de faire remarquer la violation du droit de grève et autres libertés d’expression reconnus par la Constitution gabonaise.
Toujours le jeudi 14 mars, en début de soirée, l’Onep va durcir le ton lorsqu’elle constatera que 6 camions citernes vont sortir à tour de rôle sous escorte policière et militaire du dépôt d’hydrocarbures de la société Oillybia. Ces camions ont pu ravitailler les stations-services de la ville.
Un confrère a estimé que le gouvernement a désamorcé la grève des pétroliers. Alors que, Aimé Ipandi, chargé de la mobilisation à l’Onep, envisage de poursuivre le mouvement avec d’autres stratégies. Pendant ce temps, les automobilistes se réjouissent du retour du fuel et bien d’autres produits pétroliers, tel que le gaz butane, soient à nouveau disponibles.
Devant les stations de pompages, ce sont de longues files d’attente qu’on pouvait observer et, occasionnant des embouteillages monstres, malgré la régulation de la circulation par des policiers dépêchés de Libreville en cas d’éventuels débordement.