Gabon oil Company (GOC), la société gabonaise de pétrole créée en mai 2010 débutera ses activités en mai prochain, a annoncé de source proche du ministère du Pétrole.
Selon la sources, les embauches devraient être bouclées à la fin de la deuxième quinzaine du mois d’avril, à l’issue de l’examen des dossiers des postulants à un emploi qui doit s’achever le 15 du même mois.
La GOC, qui effectue déjà des activités commerciales depuis le 25 décembre 2012, soit une semaine après la signature, avec le gouvernement gabonais, d’un premier contrat d’exploitation et de partage de production, va démarrer ses activités de production sur deux sites désignés Remboué et Obangue, deux permis étatiques, situés dans le sud-ouest du Gabon.
Le premier chargement de brut de la GOC, destiné à l’exportation, soit 650 000 barils de brut, a donc quitté le terminal pétrolier du Cap Lopez à Port-Gentil, la capitale économique (sud-ouest), le 25 décembre 2012.
Sur le site d’Obangue, le gouvernement gabonais attend, dès fin avril, une production de 80 000 barils/jour, qui pourrait être portée à 12 000 barils/jour en 2014 avec la mise en exploitation du champ de Remboué, indique-t-on.
Lors de sa création en 2010, la GOC a reçu pour mission d’être une société pétrolière à part entière, faisant aussi bien de l’exploration que de la commercialisation, afin de permettre au Gabon de devenir un acteur majeur du secteur pétrolier, pour le moment entre les mains des multinationales étrangères.
Toutes les activités pétrolières, de la production à la commercialisation, sont ainsi assurées par ces multinationales à travers leurs filiales au Gabon qui assiste à toutes les opérations en véritable spectateur impuissant.
La création de la GOC figure en bonne place dans le nouveau Code des hydrocarbures élaboré en 2011 par des économistes, des ingénieurs et des juristes du Ministère du Pétrole, afin de permettre au Gabon d’avoir un meilleur suivi de l’activité pétrolière qui se déroule sur son sol.
Appelé à remplacer l’ancien code minier inspiré du code minier français, en vigueur depuis 1962, lequel rend impossible la quasi-totalité de la règlementation pétrolière, le nouveau code fixe le régime juridique, douanier, fiscal, le taux de change applicable aux activités d’exploration, d’exploitation et de transport des produits pétroliers, favorise le contrôle et le suivi efficient de l’activité pétrolière ainsi qu’un encadrement du régime des contrats d’exploitation et de partage de production.