Le célèbre humoriste, acteur et producteur Franco-marocain, Jamel Debbouze, débarque à Libreville pour un spectacle, le 30 mars, au palais des spectacles de la cité de la Démocratie.
Jamel Debbouze a-t-il entrepris une parodie de Mohamed VI ? En tous cas, comme le Roi du Maroc, l’humoriste, acteur et producteur franco-marocain a entrepris une mini-tournée africaine qui le mènera dans les mêmes pays que le souverain chérifien : Sénégal, Côte d’Ivoire et Gabon.
Invité au Gabon par Direct Prod, l’agence d’Event, musique, image et communication dirigée par le producteur-arrangeur Edgar Yonkeu, Jamel Debbouze va se produire le 30 mars à la cité de la Démocratie, où il va décliner son dernier spectacle «Tout sur Jamel» et des extraits de ses grands classiques, notamment «100% Jamel».
Avec «Tout sur Jamel», l’humoriste le plus doué de sa génération et certainement le plus drôle et le plus abouti, avec sa verve inimitable, jette un regard hilarant et juste sur la société. Dans «100% Jamel», l’homme qui parle plus vite que les mots tourne en dérision sa propre enfance en banlieue parisienne mais aussi les flics qui s’improvisent profs, les filles qui se déguisent en mecs, la politique, la télévision, la famille, l’école, etc. Un show réputé être aussi désopilant que touchant qui sera précédé, en levé de rideau, par les prestations des humoristes gabonais les plus cocasses : Omar Defunzou Onguengué, Manitou et Worwho na Worwho.
Né le 18 juin 1975 à Paris (France), Jamel Debbouze se produit seul en scène dans des spectacles que les spécialistes nomment one man show ou stand-up. Il mène également une carrière d’acteur au cinéma. C’est en 1995 que Jamel est repéré par Jean-François Bizot et Jacques Massadian de Radio Nova, qui vont le faire connaître. Il débute alors sur cette radio, avec sa chronique «Le Cinéma de Jamel», placée juste avant une émission hip-hop très populaire à l’époque, le Cut-killer show. Il arrive ensuite à la télévision en 1996 sur «Paris Première», chaîne du câble un peu confidentielle à l’époque, à travers une émission coproduite par Radio Nova. En 1998, il lance la version télévisée du «Cinéma de Jamel» sur Canal+. Sur cette même chaîne, il participe peu après à la série à succès, «H», aux côtés, entre autres, des comiques Éric et Ramzy. Il a également joué dans quelques films, notamment dans «Les Deux Papas et la Maman» (1996), «Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain» (2001) et «Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre» (2002), «Indigènes» (2006) et cette année, «Pourquoi j’ai (pas) mangé mon père», un film réalisé par lui-même.
Les promoteurs du spectacle de Libreville ont opté pour une stratégie VIP. Deux catégories de tickets permettront d’accéder au palais des spectacles de la cité de la Démocratie : 50 000 et 100 000 francs CFA. Il est à reconnaitre qu’au Gabon, Jamel Debbouze n’est vraiment consommé que par une certaine élite intellectuelle à l’esprit cosmopolite.
