Les chefs d’entreprises affiliés à la Chambre de commerce du Gabon se sont retrouvés le lundi 25 mars 2013 à la Chambre de commerce de Libreville pour un séminaire de formation axé sur «la loi de finance 2013». La rencontre vise le renforcement des capacités de ces acteurs du secteur privé.
Avec l’assistance du Cabinet Deloitte, la Chambre de commerce a ainsi organisé son premier séminaire de l’année 2013 qui s’articule autour de «la loi de finance 2013». Le renforcement des capacités du secteur privé étant l’une des missions de la Chambre de commerce du Gabon, ce séminaire formation/information vise à relever le défi de la compétitivité des Petites et moyennes entreprises (PME). Ce thème sur la loi de finances a permis d’évoquer la réduction du taux de l’impôt sur les sociétés, le régime fiscal des sous-traitants des entreprises pétrolières, les dispositions relatives à l’impôt sur le revenu des personnes physiques, les aspects TVA, TCS et droits d’enregistrement, entre autres.
Cette initiative devrait permettre d’améliorer l’image institutionnelle de la Chambre de commerce mais aussi d’aider les entreprises dans le développement de leurs activités et l’amélioration de la connaissance de l’environnement réglementaire.
«Pour un pays, chaque année, l’élément clé est la loi des finances qui est la traduction de l’ambition du gouvernement pour son développement au cours de l’année. Vous voyez que cette loi des finances est incluse désormais dans ce qu’on appelle budgets par objectifs de programme. Donc, c’est un programme qui se décline en budget annuel et ce budget annuel est la loi de finance qui est votée par le gouvernement par lequel le gouvernement dit voilà ce qu’il estime être une recette pour l’année en cours et comment il va dépense cet argent conformément au développement du pays», a expliqué Jean Baptiste Bikalou, Président de la Chambre du Commerce du Gabon.
Jean Baptiste Bikalou ajoute par ailleurs que dans ce budget, l’Etat indique ce qu’il aura à faire comme investissements. «Voilà ce que nous allons faire en terme d’investissement. Les hommes d’affaires que nous sommes doivent savoir ce qu’est une loi des finances. Là-dedans, nous devons savoir ce que l’Etat, en tant que client, veut acheter au cours de l’année. A partir ce moment-là, on s’organise pour répondre effectivement à cette demande de l’Etat. Or, souvent, c’est un outil qui n’est pas souvent très connu du monde de l’entreprise. Nous avons voulu faire mieux connaître la loi de finance à nos collègues, leur dire qu’il s’agit d’un outil important pour nos différentes activités».
Pour la formatrice, Madeleine Berre, il s’agit d’apporter l’information nécessaire aux adhérents de la Chambre de commerce, notamment en ce qui concerne les modifications ayant été apportées au niveau, par exemple, du code général des impôts.
«L’occasion nous a été donnée de présenter la loi des finances, de discuter avec les adhérents de la Chambre de commerce et de pouvoir apporter des réponses techniques à ce qu’ils se posent comme questions. L’objectif est de permettre aux chefs d’entreprises membre de cette institution d’être informés des nouvelles dispositions fiscales», a-t-elle dit à la fin des travaux.
La Chambre de Commerce du Gabon est un organisme intermédiaire qui représente les intérêts de l’ensemble du secteur privé national auprès des organismes publics ou privés nationaux et internationaux. Elle émet des avis au Gouvernement sur toutes questions d’intérêts économique et commercial, mais fournit également une assistance technique, des services-conseil et accompagne les entreprises dans leurs activités. A ce titre, elle établit des banques de données économiques et commerciales, des répertoires d’offres et d’opportunités d’affaires ainsi que le fichier consulaire. Elle organise des formations ciblées de renforcement des capacités et aménage des équipements et des services collectif.
