Le chef de la rébellion Séléka, Michel Djotodia, a annoncé lundi 25 mars qu’il allait suspendre la Constitution et légiférer par ordonnance pour conduire la transition du pays, après avoir pris le pouvoir à Bangui la veille.
«J’estime nécessaire de suspendre la Constitution du 27 novembre 2004, de dissoudre l’Assemblée nationale ainsi que le gouvernement», a-t-il déclaré, sans officiellement s’autoproclamer président de la République. Il a ajouté qu’il s’agirait d’une période de «transition» vers des élections «libres, crédibles et transparentes». Le Premier ministre Nicolas Tiangaye devrait également être reconduit dans ses fonctions.
«Nous nous engageons à conduire désormais les destinées du peuple centrafricain pendant cette période de transition consensuelle de 3 ans conformément aux accords politiques de Libreville», a renchérit Michel Djotodia.