Les ministres du Pétrole des pays membres de l’Association des producteurs du pétrole africain (APPA) qui se réunit à partir de ce 25 mars à Libreville, vont discuter de l’avenir de l’or noir sur le continent, ainsi que des mécanistes de solutions concrètes à la problématique énergétique à laquelle plusieurs pays du continent sont confrontés.
Le ministre gabonais du Pétrole, président en exercice de l’APPA, Etienne Ngoubou, le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima et les ministres du Pétrole des pays membres de l’APPA © Gabonreview
En prélude au 5e congrès africain du Pétrole et à l’exposition sur le secteur, prévue du 26 au 28 mars prochain, le Palais Léon Mba, siège de l’Assemblée nationale du Gabon, a prêté son cadre à la 30e réunion ordinaire du Conseil des ministres de l’Association des producteurs du pétrole africain (APPA) qui s’est ouvert ce 25 mars 2013.
Cette session qui se tient dans un contexte caractérisé par un niveau élevé des coûts du brut qui ont frôlé les 130 dollars /baril pour le brend, avec comme corolaire l’augmentation substantielle de la facture énergétique des pays africains, y compris des pays qui sont eux-mêmes producteurs de pétrole, devrait favoriser le partage des réflexions sur les problématiques liées au développement des ressources en hydrocarbures, levier très important de leurs économies.
Il a s’agit pour les ministres de 18 pays membres de l’APPA et ceux constitués en observateurs, de réfléchir sur plusieurs sujets. Notamment ? les amendements des textes de l’association, le plan d’action et le budget de l’exercice 2013-2014, le financement des activités de l’association, la réalisation des études sur le local content, et l’harmonisation de nomenclatures stratigraphiques du bassin sédimentaire des pays membres, la conférence des directeurs des institutions de formation, la situation de la banque de données.
«Les travaux qui s’ouvrent ce jour se situent au lendemain de la célébration, au Caire en Egypte, en mars 2012, du 25e anniversaire de notre association. Ils marquent également le passage de ses membres de huit à 18», a indiqué le ministre gabonais en charge du Pétrole, Étienne Ngoubou, avant de se féliciter de l’élargissement continu de l’APPA qui illustre l’importance que les pays africains accordent à la structure et ce dans le but de promouvoir une coopération multiforme effective et agissante dans toute la chaîne de l’industrie pétrolière.
«Je saisis donc cette occasion pour réitérer aux autres pays africains producteurs de pétrole, en particulier à ceux qui sont représentés aux présentes assises en qualité de pays observateur, mon appel pour leur adhésion à l’APPA», a-t-il lancé en guise de conclusion.
Créé en 1987 à Lagos au Nigeria, pour servir de plateforme de coopération, de collaboration, de partage des connaissances et de compétences entre les pays africains producteurs de pétrole, l’APPA est une organisation intergouvernementale qui compte présentement dix-huit pays membres, à savoir : Afrique du Sud, Algérie, Angola, Bénin, Cameroun, Congo, RD Congo, Côte d’Ivoire, Égypte, Gabon, Ghana, Guinée Équatoriale, Libye, Mauritanie, Niger, Nigeria, Soudan, Tchad. Ensemble. Ces pays détiennent la quasi-totalité des réserves et de la production de pétrole et de gaz de l’Afrique.