En vue d’accroitre l’efficacité du rôle assigné à Promo Gabon, l’Agence de promotion des PME, la directrice général des PME, Vivianne Nguema Ondo, a plaidé, le 30 mars à Libreville, pour un renforcement des capacités opérationnelles de cette structure.
S’exprimant à l’issue des journées portes ouvertes de Promo Gabon, Vivianne Nguema Ondo, directrice générale des Petites et Moyennes entreprises, a notamment recommandé la dotation en moyens financiers, humains et structurels, ainsi que le redéploiement de Promo Gabon, jusqu’ici implanté uniquement à Libreville, à l’intérieur du pays par l’ouverture des antennes provinciales.
Elle a également évoqué l’«urgence de signer une convention de financement des projets avec la Banque gabonaise de développement (BGD) et les organismes de micro-finance comme l’Epargne développement Gabon (EDG), la Financière africaine des microprojets (FINAM), et les structures d’assurances à l’exemple d’Assinco ou la Gabonaise de courtage d’assurance (GCA)», a rapporté l’AGP.
Selon la directrice générale des PME au ministère des Petites et Moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Commerce, «les Gabonais doivent construire un modèle économique pragmatique permettant de résorber le chômage, accroître les ressources des ménages, lutter durablement contre la pauvreté et améliorer le niveau de vie des populations. Dans ce contexte, Promo Gabon reste un outil indispensable pour atteindre ces objectifs».
Les PME-PMI gabonaises souffrent depuis toujours d’une multitude de maux qui les empêche de s’épanouir et de gagner en compétitivité. Notamment, l’absence des institutions financières appropriées, l’inaccessibilité au marché public ou la longueur de délai de règlement des factures par l’Etat.
Pour réduire la fracture de l’accès aux financements des PME gabonaise, le gouvernement avait notamment mis en place le Fonds de développement et d’expansion (FODEX) et le Fonds d’aide et de garantie (FAGA). Or, ces organismes n’ont jamais atteints les objectifs escomptés, si bien qu’ils ont été fondus au sein de la BGD en mars 2010, et les maux des PME locales sont restés les mêmes à ce jour.