Le ministère de la Santé, en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), examine, depuis mardi à Libreville, la stratégie nationale pour l’éradication des fistules obstétricales au Gabon, au cours d’un atelier de validation.
Le représentant du ministre de la Santé, le Pr Raymond Nguema Mvé, a déclaré que l’organisation de cet atelier était ‘’pour valider la stratégie nationale de lutte contre les fistules obstétricales au Gabon’’, indiquant que même si ‘’elles ne sont pas aussi fréquentes au Gabon, les fistules obstétricales n’en demeurent pas moins un problème de santé publique’’.
Cet atelier fait suite à une enquête nationale menée par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) en 2010 sur les fistules obstétricales (FO) et les soins obstétricaux et néonatals d’urgence au Gabon en collaboration avec le ministère de la Santé.
La directrice adjointe de l’UNFPA, Mme Mariama Diop a mentionné, pour sa part, que ‘’le Gabon est désormais sur la liste des pays où les femmes peuvent jouir de leur droit fondamentaux de l’accès aux soins et service de santé de la reproduction de qualité et d’échapper aux fistules obstétricales’’.
‘’Pour éradiquer les fistules obstétricales au Gabon, l’UNFPA s’est proposé d’appuyer le gouvernement gabonais dans l’élaboration d’une stratégie nationale pour l’élimination de ce phénomène’’, a souligné la directrice adjointe.
Selon Mme Mariama Diop ‘’l’existence des fistules obstétricales est le signe inacceptable des inégalités flagrantes entre les pays pauvres et les pays plus nantis’’, précisant que ‘’c’est un signe d’inégalité entre les femmes riches et les femmes pauvres d’un même pays en matière d’accès aux soins de la santé de la reproduction’’.
Cet atelier réuni les experts de la santé du Gabon concernés par la question autour de l’expert international dans la prévention des fistules obstétricales, le Pr. serigne Magueye Gueye, Urologue de l’Université de Cheikh Anta Diop de Dakar, au Sénégal.
