Faustin Boukoubi a été reconduit secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) dimanche au terme du 10ème congrès ordinaire de ce parti qui s’est déroulé pendant trois jours à Libreville.

M. Boukoubi qui se succède à lui-même est secondé par deux secrétaires généraux adjoints. Il s’agit de Jean Marie Koumba souvi et de Léandre Zué.

En revanche, les organes spécialisés du parti, notamment l’Union des femmes du parti démocratique gabonais (UFPDG) et l’Union des jeunes du parti démocratique gabonais (UJPDG) ont changé des responsables. Pour l’UFPDG, le choix incombe désormais à deux nouvelles personnalités.

Paulette Koho a été remplacée par une jeune militante du parti au pouvoir, Krystel Limburg et Vivien Amos Pea prend les rênes de la section jeune du parti en lieu et place d’un autre jeune Mikouandza Tonda.

Au comité permanent du parti, l’ancien ministre et député René Ndemezo’Obiang que l’on disait en rupture de banc garde sa place, ainsi que l’ancien Premier ministre Paul Biyoghé Mba par ailleurs président du Conseil économique et social (CES).

Le conseil consultatif de sage a connu également lifting. Le député Philippe Nzengué Mayila a fait son entrée dans cette structure du parti dont la majorité de membre demeurent les militants de l’ère Omar Bongo Ondimba, fondateur du parti.

Selon plusieurs observateurs de la vie politique gabonaise, le président de cette formation politique, Ali Bongo Ondimba a plutôt joué la carte de l’apaisement entre les jeunes et les anciens qui se sont battus avant et pendant le congrès pour se discuter les postes au sein de l’appareil du parti.

Ali Bongo Ondimba a pris la direction du parti en 2010 quelques mois après son élection à la magistrature suprême en 2009.