Le premier pilote gabonais au sein du Groupement aérien présidentiel de la Garde républicaine (GR), le capitaine Serge Olivier Nzikoue, serait depuis quelques jours condamné par sa hiérarchie à errer dans la ville de Libreville où il est en poste.
Qui en veut au premier pilote gabonais du Groupement aérien présidentiel de la Garde républicaine, le capitaine Serge Olivier Nzikoue, qui depuis son engagement par Ali Bongo Ondimba, numéro Gabonais et chef suprême des forces armées, dans cette unité d’élite contrôlée par des Occidentaux, ne connaît plus la paix ? Que lui reproche-t-on ?
En effet, après une série d’actions pouvant être considérés comme du harcèlement moral, l’heure est maintenant au harcèlement professionnel pour le capitaine Serge Olivier Nzikoue, avec des trafics d’influence de tout ordre, comme des menaces de révocation aux allures de tracts, qui lui sont constamment envoyés.
Selon le site d’information, mazleck.info, des notes de service avec entête de la Garde républicaine, mais qui, curieusement ne sont signées de personne, dans lesquelles il lui est notifié une cessation d’activité professionnelle, lui sont envoyées. Mieux, il a également reçu une interdiction formelle de mettre les pieds sur les différents sites relevant de cette administration militaire. Et comme si cela ne suffisait pas, le capitaine Nziekoue a même été sommé à travers des missives dont personne ne revendique l’origine, de remettre sa carte professionnelle. La meilleure de toutes ces manigances dont l’identité des auteurs reste encore à définir est son expulsion, comme un malpropre, de son domicile de fonction, assortie de l’interdiction d’y accéder après que celui-ci sous mis sous scellé par sa hiérarchie.
Selon mazleck.info, les tribulations de Serge Olivier Nzikoue ont visiblement débuté depuis son engagement par le président Ali Bongo Ondimba, comme premier pilote gabonais au sein du Groupement aérien présidentiel de la Garde républicaine, unité d’élite contrôlée par des occidentaux, principalement les pilotes français, qui le regarderaient d’un mauvais œil.
Après plusieurs tentatives de médiations, sollicitées auprès de la tutelle et restées jusqu’ici lettre morte, sous l’alibi d’un complément d’information à recueillir auprès du commandant en chef de la Garde républicaine, le General Grégoire Kouna, par soucis d’équilibre, le capitaineSerge Olivier Nzikoue, dit s’en remettre maintenant au président de la République et au ministre de la Défense nationale, pour que prenne fin la chasse aux sorcières dont il est l’objet.
La piste d’une main invisible occidentale n’est pas à négliger dans cette affaire. Car, selon mazleck.info, les occidentaux ont tout à perdre, dans le projet, en gestation, de nationalisation de cette unité aérienne.