Prévue le 6 avril dernier au stade Gaston Peyrille de Bitam, la rencontre entre l’USB et Hearltland FC du Nigeria, match retour comptant pour les 16èmes de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), n’a pas eu lieu.
Le motif ? A l’heure du coup d’envoi de la rencontre, les Nigérians n’étaient pas au stade. Ainsi, dans l’ère de jeu, on a constaté la présence du trio arbitral équato-guinéen et des onze athlètes de l’USB sous le regard du commissaire de match de nationalité camerounaise.
Selon certaines sources, les dirigeants de Hearltland FC auraient fait parvenir une correspondance à la Fédération gabonaise de football (Fegafoot), pour un report du match au 7 avril. Or selon la loi de la CAF, la correspondance pour solliciter le report d’un match doit arriver 72h avant le jour du match. «La lettre demandant le report du match pour le dimanche 7 avril, envoyée par l’équipe nigériane d’Heartland, est datée du mercredi 3 avril, mais n’a été envoyée que le 5 avril, soit un jour avant la rencontre. Ce qui n’est pas admissible», a fustigé un responsable du club bitamois, relayé par Gabon Matin.
«La fédération gabonaise n’a pas souhaité que le match soit reporté car, selon elle, elle a été saisie tardivement. En cas de force majeure, les deux fédérations doivent s’entendre pour que le match soit reporté. Nous allons envoyer un rapport à la CAF qui pendra la décision finale», a expliqué un officiel de la rencontre.
En principe, le club gabonais serait, si on applique le règlement, vainqueur de cette opposition sur tapis vert, par 3-0, et se qualifierait ainsi pour le prochain tour de la compétition, où il affronterait l’USM d’Algérie qui s’est débarrassée des Camerounais de Panthère de Ndé.
Mais rien encore joué pour l’USB qui doit s’en remettre à la décision de la CAF, qui pourrait accorder quelques largesses aux Nigérians en faisant rejouer cette rencontre. Au match aller, les Gabonais avaient subi une courte défaite (2-1), qui laisse quasiment intactes leurs chances de qualification pour le tour suivant, au cas le CAF déciderait du report de la rencontre.