Depuis plusieurs jours les stations services de Libreville présentent une offre de carburant insuffisantes compte-tenu de la forte demande des consommateurs de la capitale politique gabonaise.
« Nous ne sommes pas responsables de la crise constatée actuellement dans Libreville. S’il n’y a pas de produits dans nos vannes, c’est parce que rien n’est arrivé depuis plusieurs jours. Tout part de SOGARA (Société Gabonaise de Raffinage), a tenté d’expliquer dans un entretien téléphonique, le Directeur Général de la Société Gabonaise d’Entreposage des Produits pétroliers (SGEPP), Christophe Akagha Mba. Il semble donc que le manque de carburant et de gaz butane constaté dans les points de ravitaillement soit consécutif à un dysfonctionnement à la SOGARA.
Le secrétaire général des Employés nationale du pétrole (ONEP), Guy-Roger Aurat, est allé dans le même sens en confirmant qu’un mouvement d’humeur des agents de la SOGARA n’avait pas permis de faire parvenir à Libreville la semaine, dernière une cargaison de carburant. Quelques agents mécontents de la SOGARA avaient effectivement refusé de charger un navire destiné à transporter jusqu’à la capitale les précieux produits.
Cette pénurie n’est donc pas un fait direct de la grève de l’ONEP qui a pris fin il y a plusieurs semaines.
Selon certaines sources, la cargaison attendue par la SGEPP serait déjà sur Libreville et les stations-services pourraient donc rapidement répondre à l’importante demande des consommateurs.
Comme l’eau et l’électricité, le gaz butane et le carburant ne sont plus totalement à la disposition des Gabonais qui s’inquiètent avec justesse pour leurs quotidiens.
