Raymond Ndong Sima a répondu longuement aux questions relatives aux crimes économiques et de sang, notamment ceux à caractère rituel.
« Sans vouloir banaliser le crime de sang […] il faut rester ferme. L’atteinte à la vie humaine n’est pas tolérable », a déclaré le Premier Ministre avant de dire qu’il soutient entièrement son ministre de l’intérieur qui a estimé qu’une marche contre les crimes rituels n’est pas nécessaire. Alors même que le Président de la République s’en est indigné il y a un an, le gouvernement estime aujourd’hui que finalement militer ouvertement contre ce phénomène ne tient pas la route sous prétexte que la loi ne reconnaît pas le crime dit rituel.
Sur une autre question à propos des crimes économiques, Raymond Ndong Sima a répondu que ses « ministres ne sont pas sous le coup d’une enquête», à ce qu’il sait et que rien ne prouve qu’ils soient impliqués dans des détournements et des assassinats à caractère fétichiste.