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Le Gabon prêt à signer son Pacte national pour le PDDAA

Afrique-Centrale-Un-Programme-de-développement-de-l-agricultureCinq mois après le lancement au Gabon par le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA) du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), le gouvernement a décidé de passer à la vitesse supérieure à travers la ratification du Pacte national lié à ce mécanisme.

Le Conseil des ministres du 11 avril 2013 a marqué son accord pour l’organisation, le 6 mai prochain, à Libreville, d’une table ronde pour la signature du Pacte national du PDDAA, une initiative africaine conçue pour relancer l’agriculture.

Dix ans après l’adoption de la déclaration de Maputo pour une mise en œuvre effective et efficiente pour la promotion agricole sur le continent noir, le Gabon a décidé d’emboiter le pas aux 29 pays africains ayant déjà signé leur pacte de partenariat. Une décision qui démontre de la volonté des dirigeants à prendre le train de l’élaboration et de la réalisation de ce programme via son pacte national afin d’atteindre et de profiter des résultats préconisés par PDDAA.

Selon le secrétaire exécutif de l’Agence du NEPAD, Dr Ibrahim Mayaki, le PDDAA a pour objectif d’accroître la politique alimentaire, d’assurer la sécurité alimentaire des pays du continent. Et cet accroissement passe forcément par le développement technique des allocations, des subventions et crédits aux producteurs. Car il faut le reconnaître c’est grâce au financement de l’agriculture que les pays émergents asiatiques ont pu faire face à leurs besoins alimentaires.

«La promotion de l’agriculture s’avère importante pour relever le défi de la démographie car, d’ici 2035 beaucoup de personnes émigreront vers les villes avec une population jeune en quête de travail, qu’il faudra nourrir(…). Sans occulter les nombreux défis à relever notamment : l’acquisition des terres et son implication pour le continent, le biocarburant, le changement climatique autant de défis que le développement de l’agriculture peut contribuer à atténuer», avait précisé le Dr Ibrahim Mayaki, lors de la huitième réunion de la plateforme de partenariat du PDAA tenue du 3 au 4 mai 2012 à Nairobi au Kenya.

Créé en 2003 par l’assemblée de l’Union africaine, le PDDAA porte principalement sur l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition et sur l’augmentation des revenus dans les économies africaines basées essentiellement sur l’agriculture, la volatilité des prix dans les secteurs alimentaires et énergétiques, l’acquisition à grande échelle de terres, l’eau, la gouvernance et la transparence… Son objectif est d’éradiquer la faim et réduire la pauvreté grâce à l’agriculture. Pour cela un seul défi : consacrer au moins 10% du budget national au développement de l’agriculture et atteindre une croissance agricole annuelle de 6%, conformément aux recommandations du sommet de l’Union Africaine à Maputo en juillet 2003.

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