Réunis la semaine écoulée à la faveur d’un atelier, des experts de l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF) et ceux de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), en collaboration avec des experts américains, ont réfléchi sur les moyens de réduire l’impact négatif de l’industrie pétrolière sur l’environnement.
Le 2 mai dernier, des experts de l’ENEF et de l’ANPN se sont retrouvés au Cap Estérias à l’initiative du ministère gabonais des Eaux et Forêts dans l’objectif, comme l’indique le quotidien Gabon Matin, de trouver des solutions aux nombreux désastres causés par l’exploitation pétrolière. Selon les experts américains, l’objectif de cet atelier était de donner des rudiments aux différents participants quant à la préservation de l’environnement qui apparaît comme la première victime de l’exploitation des ressources naturelles de tous genres.
Les experts Gabonais et américains se sont donc entretenus sur divers thèmes comme la contamination des sols par le pétrole et les gaz, l’érosion, la chasse illégale et la protection de la faune sauvage. Selon les participants de l’atelier, il est urgent que des moyens de prévention soient mis en œuvre et que les solutions qui ont été adoptées depuis plusieurs années soient remplacées par d’autres, plus effectives et mieux adaptées.
Ainsi, les conférenciers se sont arrêtés sur certaines stratégies comme l’établissement d’une cartographie récente des différentes sociétés industrielles intervenant au Gabon, faire une meilleure étude de la cartographie des sols et des eaux dans les zones ciblées avant tout début d’exploitation forestière, minière ou pétrolière. Aussi, les experts ont-ils exhorté les pouvoirs publics à avoir un regard particulier sur l’exploitation du pétrole dans les zones à forte présence de faune sauvage et de végétaux comestibles, toute exploitation nécessitant au préalable une étude d’impact environnemental avant son lancement.