Le Bureau de la Commission nationale de la Communauté des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC) a remis, mardi à Libreville au cours d’une audience, son rapport au président de la République, chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.
Le président de l’Union des forces du changement, (UFC, opposition), Me Louis Gaston Mayila, s’est dit, à la sortie de l’audience, ‘’satisfait du travail accompli portant sur une réflexion nationale relative à l’agenda de la présidence gabonaise à la CEMAC.
Ce travail était mené au sein d’une commission constituée, des collaborateurs du chef de l’Etat, de représentants de partis de la majorité présidentielle, de l’opposition et de la société civile.
‘’Nous avons la satisfaction que le président de la République a apprécié les recommandations que nous lui avons faites’’, a indiqué Me Mayila précisant que ‘’le rapport s’inscrit dans le temps avec des décisions que nous avons recommandées et qui sont à prendre tout de suite, d’autres à moyens termes et d’autres à plus longs termes’’.
Parlant de la réaction du chef de l’Etat, Me Mayila a souligné que ‘’le président Ali Bongo Ondimba a indiqué à ses hôtes de quelle manière il comptait mettre à profit ce rapport’’.
‘’Ali Bongo souhaite faire en sorte que la présidence gabonaise de la CEMAC constitue une véritable ’’occasion de booster l’institution, de contribuer grandement à ce que les populations, d’abord, s’en approprient et que tous nos souhaits puissent se traduire dans les actes’’, a précisé Me Mayila.
Répondant à une question sur la libre circulation des personnes en zone CEMAC, le président de l’UFC a indiqué que ‘’la commission souhaite vivement que certaines choses soient d’abord faites, notamment la ratification des traités par tous les pays et que ceux qui entourent le nôtre puissent sécuriser leurs frontières’’.
Se prononçant sur la question de la compagnie aérienne Air CEMAC en projet, Me Mayila n’a pas caché ses réserves en tant que parti de l’opposition, estimant que ‘’Air CEMAC, c’est bien ; mais le Gabon doit avoir son propre outil qui accompagnera cette société sous-régionale. C’est autorisé par le traité’’.