La session criminelle de la Cour d’appel judiciaire de Mouila se poursuit avec de nouvelles condamnations, allant, pour certaines, jusqu’à la perpétuité. Sauf que pour les grosses peines infligées, les condamnés s’illustrent toujours par leur absence, ce qui a le don d ‘inquiéter les victimes et leurs familles.
Deux pyromanes ont été condamnés à la perpétuité pour deux incendies criminels volontaires. La sentance a été prononcée mercredi dernier au tribunal de Mouila, devant une foule curieuse. Jean-Pierre Idocko et Rahaël MAssala, respectivement 52 et 48 ans, qui doivent désormais passer le restant de leurs jours en prison n’étaient pourtant pas présents au moment où la sentance a été prononcée.
Les deux pyromanes étaient donc absents, tout comme Joseph Mouléka, accusé et condamné pour viol sur mineure de moins de 15 ans et qui a pris 20 ans de récluson criminelle lundi.
Où sont donc passés ces criminels? Il s’avère simplement que les trois individus ont choisi de ne pas se présenter, ayant bénéficier de liberté provisoire. Qui mettrait sa liberté en péril en se présentant à un tribunal s’il peut fuir, échapper à la justice et se cacher ailleurs, loin de ses victimes? C’est certainement la question que les trois hommes se sont posés avant de décider de ne pas répondre à l’appel de la justice.
La Justice a-t-elle les moyens techniques et humains de les rechercher et de les retrouver pour qu’ils purgent leurs peines? Les victimes et leurs familles sont en droit de s’inquiéter puisque les criminels pourraient commettre, cette fois-ci, l’irréparrable en tentant de se venger. La session criminelle continue et déjà certains prévenus et autres hors-la-loi peuvent emboîter le pas, au risque de se faire rattrapper