Les membres de l’Union des Forces pour l’Alternance (UFA), conduits par leur président exécutif, M. Jules Aristide Boudes Ogouliguendé ont partagé au Premier Ministre, Raymond Ndong Sima leur appréhension suite au chronogramme des futures élections arrêté par la Cour Constitutionnelle.
L’UFA a surtout voulu savoir qui de la Cour Constitutionnelle ou du Gouvernement, via le Ministère de l’Intérieur, avait en charge l’organisation des élections. Selon Jules Aristide Bourdes Ogoulinguendé, leur regroupement ne pouvait rester insensible face à cette situation.
A l’origine de la réaction de l’UFA, la Cour Constitutionnelle aurait demandé au ministre de l’Intérieur et à la CENAP de lui fournir dans un délai de huit jours, après avoir reçu sa notification, une ébauche du chronogramme des opérations d’enrôlement et d’identification des éventuels électeurs.
Présent à cette rencontre, le Ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou a indiqué aux membres de l’UFA que la décision de la Haute Cour n’avait pas d’incidence sur le processus en cours. Aussi, a-t-il rassuré l’assistance du respect des délais impartis pour le début des opérations d’enrôlement.
Dans sa réponse, le Premier Ministre Raymond Ndong Sima a dit qu’il ne trouvait aucune incompatibilité entre les décisions de la Cour et les conclusions de la commission qu’il avait présidée. Le Chef du gouvernement a notamment appelé les uns et les autres à l’harmonie au sein des différents groupes politiques afin de donner une véritable image de la démocratie gabonaise. En somme, le Premier Ministre a dissipé tout malentendu en démontrant clairement que la Cour Constitutionnelle ne s’est pas substituée au gouvernement dans les opérations liées aux prochaines élections locales.
Louant la démarche de l’UFA, le Chef du gouvernement, a exhorté ces derniers à s’impliquer davantage dans la construction de notre jeune démocratie.