Une opération de contrôle menée par la direction provinciale des êaux et foret du Woleu-Ntem, accompagnée du cantonnement de Mitzic, la Police judiciaire et de Conservation justice, a conduit à l’arrestation, en début du mois, des responsables des sociétés SFBT et Andeme et Fils qui exploitaient illégalement le bois.
La descente sur le terrain au village Miang, dans le département de l’Okano par la direction provinciale des eaux et foret du Woleu-Ntem pour procéder à la vérification des permis d’exploitations des forestiers installés sur ce site, indique-t-on.
Les travailleurs de la société forestière Andeme et Fils (SFAF) cogérée par la gabonaise Andeme Mba Marie et le Malaisien Low ont été appréhendés abattant du bois illégalement. Le chef de chantier et quelques travailleurs ont été interpelés de la société SFBT ont été interpelés marquant le bois avec un numéro de permis attribué ailleurs, rapporte-t-on.
Le président de Conservation justice, Luc Mathot affiorme que ‘’le permis 06/99) se trouverait dans la zone de Booué (06/99) et aurait d’ailleurs fait un retour au domaine public’’, précisant qu’il ‘’s’agissait là d’une technique de blanchiment du bois illégal, qui consiste à couper le bois ailleurs et à lui attribuer le numéro d’un autre permis’’.
Le président de Conservation justice, Luc Mathot affiorme que ‘’le permis 06/99) se trouverait dans la zone de Booué (06/99) et aurait d’ailleurs fait un retour au domaine public’’, précisant qu’il ‘’s’agissait là d’une technique de blanchiment du bois illégal, qui consiste à couper le bois ailleurs et à lui attribuer le numéro d’un autre permis’’.
Le bois est coupé à Miang, dans le département de l’Okano, porte le numéro du permis de Booué appartenant à la cette société se Dayrou, d’un sujet Ivoirien.
Les responsables S SFBT et Andeme et Fils seront pour exploitation forestière illégale, corruption mais aussi pour faux et usage de faux. ‘’Il faut insister que ces exploitants véreux soient sévèrement punis, pour ses pratiques qui occasionnent des pertes financières énormes, créent des tensions socio-économiques graves, impactent gravement l’environnement et favorisent la corruption’’, a conclu Luc Mathot.
Le Plan d’actions national de lutte contre l’exploitation forestière illégale (PANEFI) a été validé le 2 mai dernier. Son lancement paraît donc indispensable au vu de l’importance de l’exploitation illégale des forêts gabonaises.